Guinéen, âgé de 24 ans, Souleymane Sow se voit refuser un titre de séjour. L’entreprise où il exerce en CDI (autorisé par l’administration) crie son incompréhension
À propos des migrants, tout un discours insidieux s’est répandu, qui voudrait distinguer entre des légaux et des clandestins, des sans-papiers ou avec papiers, des demandeurs d’asile à peu près légitimes, et des économiques qui n’auraient rien à faire ici, etc. À la clé : suspicion généralisée, invisibilisation, négation des droits, xénophobie. À Montpellier, le cas de Souleymane Sow a été médiatisé ces derniers temps. Ancrée dans la réalité du quotidien, son histoire fait vaciller l’échafaudage pernicieux qu’on vient d’évoquer ci-dessus.