Auteur : ados sans frontière

«Épidémie d’OQTF» en Lozère

(Obligation de Quitter le Territoire Français)

À Florac, sous-préfecture du département, un couple et sa petite fille de 2 ans d’Albanie, deux jeunes maliens (de trente deux ans et un à peine majeur) ont reçu comme réponse à leur demande de titre de séjour (le plus jeune attend toujours sa réponse et risque de recevoir une OQTF), après des attentes de plusieurs mois difficilement concevables en terme de charge administrative, “les remerciement de la République” pour leurs efforts depuis plusieurs années déjà (apprentissage de la langue française, travail régulier, contrat CDI de principe de plusieurs entreprises locales ou d’apprentissage, inscription de l’enfant à l’école élémentaire, etc.), à se conformer à leur Obligations de Quitter le Territoire Français. Avec confiscation de papiers d’identité par la préfecture pour l’un, obligation pour la famille de pointer quotidiennement à la gendarmerie, etc.

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Malgré une formation diplômante, la difficile obtention d’un titre de séjour à 18 ans pour les mineurs non accompagnés

La récente grève de la faim d’un boulanger à Besançon, afin d’obtenir la régularisation de son apprenti guinéen, met en lumière les difficultés que rencontrent nombre de jeunes migrants.

Dans l’ombre, depuis plusieurs années, des centaines de jeunes étrangers sont confrontés à une situation similaire [à celle de Laye Fodé Traoré].

M. Ravacley a créé une page Facebook, « Patrons solidaires », pour tous les cas semblables à celui de son apprenti. « La situation [de Laye Fodé Traoré] n’est absolument pas isolée, c’est partout sur le territoire », avance Violaine Husson, de l’association de soutien aux migrants La Cimade.

Plus d’infos : ici (PDF)

Jeunes étrangers sans papiers : des “patrons solidaires” s’organisent

La grève de la faim du boulanger de Besançon a fait le tour des médias. Une action d’éclat qui a permis la régularisation de son apprenti. À Pontarlier, un autre migrant guinéen demande sa régularisation. Son patron le soutient. Ils sont plusieurs patrons désormais qui par le biais des réseaux sociaux disent leur solidarité et l’importance de cette main d’œuvre souvent très impliquée.

L’apprenti boulanger guinéen de Besançon régularisé

Stéphane Ravacley, le boulanger de Besançon en grève de la faim depuis plus d’une semaine pour protester contre l’expulsion de son apprenti guinéen, a assuré jeudi à l’AFP que la situation du jeune homme avait été régularisée, après une rencontre à la préfecture de la Haute-Saône.

La préfecture haute-saônoise a confirmé dans un communiqué que le jeune homme avait été « admis au séjour en France après l’examen de nouvelles pièces apportées à son dossier », qui ont notamment permis « d’établir formellement son état civil, en lien avec les autorités consulaires de la République de Guinée ».

La préfète Fabienne Balussou a ainsi décidé de délivrer un titre de séjour à Laye Fodé Traoré, prenant également en compte « son parcours d’intégration jusqu’alors exemplaire » et « ses perspectives d’insertion professionnelle », à savoir une formation complète auprès du boulanger bisontin qui s’est proposé de l’embaucher ensuite.

Voir le site Mediapart pour plus d’informations

Clermont-Ferrand. Le département invite les habitants à accueillir des mineurs étrangers

À Clermont-Ferrand, le dispositif Sesame du Conseil Départemental du Puy-de-Dôme propose aux habitants d’accueillir des mineurs étrangers isolés. Ces enfants et adolescents ont fui la guerre, les persécutions ou la pauvreté et sont arrivés seuls sur le territoire français.

Une fois reconnus mineurs par la justice ou par les services du département, ils sont placés sous la responsabilité de ce dernier. Or comme dans de nombreux départements de France, le dispositif d’hébergement des mineurs étrangers arrive à saturation dans le Puy-de-Dôme. C’est pourquoi un nouveau dispositif a été mis en place en partenariat avec l’association Atelier Logement Solidaire : l’accueil en famille.

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GARD : une enveloppe de 10 M€ pour l’accueil des mineurs étrangers

Voté lundi matin par les conseillers départementaux, le budget 2021 prévoit 10 M€ pour l’accueil des MNA (mineurs non-accompagnés). Une somme en baisse de 2 M€. 

Dans le Gard et ailleurs, l’accueil des mineurs étrangers a coutume d’agiter le monde politique.  Il y a plus d’un an, les conseillers départementaux avaient mis en échec le budget de la collectivité, jugé trop élevé. Toutefois, cette compétence est obligatoire… Après une vigilance accrue dans les contrôles de la minorité des bénéficiaires, « le budget pour 2021 devrait s’établir à 10 M€ soit une baisse de 2 M€ par rapport à 2020 », fait savoir le vice-président aux Finances du Département, Martin Delord.

Objectif Gard

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