Dans le Gard, la polémique a éclaté il y a deux ans. Le socialiste Denis Bouad, alors président du Conseil départemental, soumet au vote une rallonge de six millions d’euros pour abonder le budget des mineur·e·s non-accompagné·e·s. C’est quasiment le double de ce qui a été prévu. Dans ces mineur·e·s non-accompagné·e·s, l’on retrouve 1 200 mineur·e·s d’origine étrangère.
« Aujourd’hui, le dispositif est maîtrisé mais c’est aussi en raison de la crise sanitaire et de la fermeture des frontières », commente Maryse Giannaccini, vice-présidente en charge de la Petite enfance.
Les mois passent, le nombre de mineur·e·s accompagné·e·s diminue. Selon nos informations, environ 503 jeunes sont actuellement pris en charge (237 mineur·e·s non-accompagné·e·s, 251 majeur·e·s ancien·ne·s mineur·e·s non-accompagné·e·s- 20 en attente du résultat d’évaluation). Pour rester dans les chiffres, Maryse Giannaccini souligne que « en terme de flux plus général du 1er janvier au 24 septembre, il y a eu 7 510 mineur·e·s non-accompagné·e·s accueilli·e·s en France dont 88 dans le Gard. Ça fait 1,08% des mineurs. Ce n’est pas beaucoup. »