Catégorie : Mineur·e·s non accompagné·e·s

Les mineur·e·s non accompagné·e·s à la une de La Marseillaise Occitanie

Marie-Claude TORDO, co-présidente d’Ados sans Frontière, est cette semaine le grand témoin de l’hebdomadaire La Marseillaise Occitanie. Elle présente tout le travail effectué par les associations gardoises pour accompagner et venir en aide aux jeunes migrant·e·s arrivé·e·s à Nîmes. Les risques liés à la santé, l’accès à l’éducation, les conditions de vie sont ainsi abordés dans la plus grande clarté.

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Samedi 2 mars : mobilisations à Nîmes

Deux mobilisations consécutives auront lieu ce samedi 2 mars 2024 :

14 heures, Maison Carrée à Nîmes
Rassemblement de soutien aux mineur·e·s non accompagné·e·s notamment pour leur mise à l’abri pérenne, leur scolarisation et leur formation.

15 heures, Maison Carrée à Nîmes
Manifestation pour exiger l’abrogation de la loi Asile Immigration, nous opposer à la remise en cause du droit du sol à Mayotte, pour combattre le racisme, la xénophobie et défendre une politique migratoire d’accueil et de solidarité.

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Un squat de jeunes migrants à Nîmes Valdegour : “On l’appelle Guantanamo”

Des associations s’occupent d’eux autant qu’elles le peuvent. À Nîmes, de jeunes migrants survivent depuis plusieurs mois dans un squat situé dans un quartier sensible, à Valdegour. Dans l’indifférence des pouvoirs publics ? “Ce seraient des petits blancs, est-ce qu’on les traiterait comme ça ?”
Ils étaient une dizaine de jeunes migrants, mineurs sans papiers, au milieu du rassemblement à Nîmes ce dimanche, contre la loi immigration. La plupart viennent d’Afrique de l’Ouest. Malgré la crainte, ils ont osé s’afficher. Notamment pour dénoncer leurs conditions de vie actuelles : à Nîmes, ils sont une centaine à espérer depuis plusieurs mois une régularisation, mais, en attendant, ils vivent dans un squat dans le quartier sensible de Valdegour.

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Mineurs non accompagnés : une nouvelle clé de répartition entre les départements

Le décret du 26 décembre 2023 modifie les critères permettant le calcul de la clé de répartition des orientations des mineurs non accompagnés (MNA) confiés par décision de justice aux départements.
Pour rappel, afin que les départements puissent prendre en charge « correctement » les mineurs non accompagnés (MNA), une clé de répartition a été mise en place pour les territoires métropolitains depuis 2016. Elle est fixée chaque année par le ministère de la Justice. La loi du 7 février 2022 relative à la protection des enfants a prévu des critères supplémentaires à la clé de répartition de l’accueil des MNA entre départements afin de tenir compte de leur situation socio-économique et des efforts de prise en charge par l’ASE des jeunes majeurs de moins de 21 ans privés temporairement ou définitivement de la protection de leur famille. L’article L. 221-2-2 du CASF, modifié par l’article 38 de la loi du 7 février 2022 , précise les modalités de répartition des MNA sur le territoire national. Le président du Conseil départemental transmet au ministre de la Justice le nombre de mineurs pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE) dans le département. Le ministre de la Justice fixe les objectifs de répartition « en fonction de critères démographiques, socio-économiques et d’éloignement géographique ».

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Mineurs non accompagnés : les nouvelles modalités de mise à l’abri et d’évaluation des personnes se déclarant mineures

Le décret du 22 décembre 2023 modifiant les modalités de mise à l’abri et d’évaluation des personnes se déclarant mineures et privées de la protection de leur famille et les modalités de versement de la contribution forfaitaire de l’État aux dépenses engagéespar les départements pour l’évaluation de ces personnes a été publié au Journal officiel du 24 décembre 2023.

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Décret Journal officiel (PDF)

Contre la loi immigration, près de 300 personnes mobilisées à Nîmes

À l’appel d’associations et de partis de gauche, plusieurs centaines de personnes ont défilé à Nîmes ce lundi soir, au moment où se réunissait la Commission mixte paritaire étudiant le projet de loi sur l’immigration.
La manifestation, partie du parvis de la Maison Carrée, s’est achevée place Saint-Charles, dans le quartier Gambetta, où les manifestant·e·s ont partagé une soupe solidaire. En tête de cortège se trouvaient plusieurs mineurs isolés, des jeunes “discriminés, criminalisés, expulsés”, selon les mots de Roger Mathieu. Mobilisé·e·s contre la loi Darmanin, les militant·e·s accusent plus précisément les pouvoirs publics gardois de ne pas appliquer la loi en laissant quotidiennement à la rue des mineur·e·s non accompagné·e·s.

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