Catégorie : Mineur·e·s non accompagné·e·s

À Nancy, le grand « gâchis » des jeunes majeurs étrangers menacés d’expulsion

En Meurthe-en-Moselle, de très nombreux jeunes majeurs étrangers sont menacés d’expulsion, après avoir été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Un collectif s’est constitué pour dénoncer leur condition. Quatre d’entre eux ont rencontré le préfet mi-juin.
Nombreux sont ceux qui dénoncent la « pluie » d’obligations de quitter le territoire français (OQTF) qui s’est abattue sur le département de Meurthe-et-Moselle au cours des derniers mois. « On a vraiment beaucoup de cas », souffle Charlotte, une bénévole de l’association Un toit pour les migrants. Assis à ses côtés, vendredi 25 juin à l’heure du déjeuner, une dizaine de jeunes migrants concernés par ces menaces d’expulsion ont pris place autour de la table de jardin d’Émile* et Nicole* – un couple de retraités qui héberge de jeunes migrants et ouvre sa porte à qui veut partager son repas.

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Les mineurs étrangers face à l’État et aux réseaux mafieux

Les mineurs étrangers sont avant tout des enfants, mais l’Etat français l’oublie trop souvent. Il se rend coupable de mauvais traitements en bafouant leurs droits, que ce soit en leur refusant une protection appropriée ou dans la réponse judiciaire faite à leurs actes de délinquance.
La France ne respecte toujours pas ses engagements internationaux puisqu’elle maintient enfermés des centaines d’enfants avec leurs parents sur son territoire. Pourtant, une circulaire de 2012 rend la rétention des mineurs illégale, et la France est, à plusieurs reprises, sanctionnée par la Cour européenne des droits de l’homme.

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Colloque « Les mineurs non accompagnés : protection de l’enfance, accès à l’éducation et à l’alimentation »

Le 17 juin à partir de 9h la Chaire Diasporas Africaines vous invite au colloque « Les mineurs non accompagnés : protection de l’enfance, accès à l’éducation et à l’alimentation » , organisé par Chantal Crenn (professeure en anthropologie, Université de Montpellier, UMR SENS et Associée à l’UMR Passages) et Isabelle Rigoni (maître de conférences en sociologie, INSHEA/Grhapes, associée au Centre Émile Durkheim), coordinatrices du projet « Les mineurs isolés étrangers originaires d’Afrique sub-saharienne en Gironde. Protection de l’enfance, accès à l’éducation et à l’alimentation » soutenu par la Chaire Diasporas Africaines.

Le colloque se tiendra uniquement en visioconférence, accessible à tous, sans inscription préalable.
Lien de connexion :
https://inshea-fr.zoom.us/j/85313682790?pwd=S0RFcEViODkxcllCUkFNOUxqVW55dz09
ID de réunion : 853 1368 2790
Code secret : 105581

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Ados sans Frontière demande une audience à la Préfecture

La situation des jeunes mineur.e.s non accompagné.e.s (et des migrant.e.s d’une façon plus générale) est actuellement préoccupante à Nîmes et dans sa région.
Le retard dans l’attribution d’un titre de séjour entraine de nombreuses difficultés pour ces jeunes : précarité de leur situation administrative, incertitude sur leur avenir scolaire ou d’apprentissage, entrave à leur accès aux droits (APL et autres aides), etc…
C’est pour alerter Madame la Préfète qu’Ados sans Frontière a sollicité une audience.
Nous vous tiendrons au courant de la suite donnée à notre demande.

À suivre…

Plus d’une centaine d’avocats saisissent la justice contre un tract du Rassemblement national

Au moins cent dix avocats ont saisi vendredi 4 juin les procureurs de Nanterre, Versailles et Créteil – et s’apprêtent à le faire à Paris et à Bobigny – pour « incitation à la discrimination et à la haine », après un tract du Rassemblement national sur les mineurs isolés.
Les avocats, souvent spécialistes de ces mineurs isolés, ont bondi en lisant le tract. « On ne peut pas admettre que le débat politique se limite de façon démagogique à un discours de haine, proteste Me Emmanuel Daoud. Avec des chiffres qui sont un grand n’importe quoi, et au préjudice d’une population aussi vulnérable que le sont ces enfants. » Les avocats contestent que les mineurs étrangers pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) soient dans leur majorité des délinquants ou « majeurs à 60 % », les dizaines d’enfants errants dans les rues, particulièrement abîmés et polytoxicomanes, ne sont justement guère pris en charge par la protection de l’enfance. Les mineurs isolés représentent moins de 10 % des enfants pris en charge par l’ASE, pour un prix de journée qui va jusqu’à 23 euros, soit 8 395 euros par an – loin des 40 000 euros annoncés.

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« Nous ne supportons plus les déclarations mensongères, voire délirantes, au sujet des mineurs isolés étrangers »

Trente-neuf avocates et avocats réagissent, dans une tribune au « Monde », aux propos tenus au sujet des mineurs isolés étrangers par le sénateur Henri Leroy (Les Républicains) dans une interview au « Figaro ». Ils dénoncent « des amalgames indignes et des stigmatisations honteuses ».
Dans une interview publiée le 25 mai par Le Figaro, le sénateur (LR) Henri Leroy, « préoccupé par l’insécurité et les coûts engendrés par les mineurs isolés », a annoncé la création d’une énième « mission d’information sur les mineurs non accompagnés (MNA) », devenus les boucs émissaires idéaux en cette période préélectorale. Il est facile de s’en prendre à ces jeunes qui ne votent pas, ne se plaignent jamais et qu’aucune mission d’information ne s’est donné la peine de rencontrer.

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