Catégorie : Presse

Le réseau nîmois des droits de l’Homme pointe du doigt des dysfonctionnements au sein des services préfectoraux du Gard.

Mardi, onze associations se sont réunies au Café Olive à Nîmes pour dénoncer des problématiques rencontrées avec la préfecture du Gard concernant la délivrance de titres de séjour. Jean Launay, représentant de la Ligue des droits de l’Homme, Françoise Augereau de la Cimade et Marc Livecchi de l’APTI (Association pour la promotion des travailleurs immigrants) insistent en chœur : “Nous ne pouvons plus rester sans rien faire, c’est un non-respect de la loi.”
Tous sont réunis pour les mêmes raisons. Ils dénoncent de nombreux retards d’obtention de titres de séjours ainsi que leurs renouvellements. Françoise Augereau explique : “La préfecture dispose de quatre mois maximum pour donner une réponse aux familles ou personnes en demande d’un titre de séjour. Aujourd’hui pour avoir cette réponse, il faut attendre entre six mois et deux ans.” Une situation jugée “inadmissible” par ces associations.

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Objectif Gard
La Marseillaise
Le Réveil du Midi
Via Occitanie (vidéo)

Mineur·e·s isolé·e·s : une soixantaine d’associations tirent la sonnette d’alarme

Face au nombre croissant d’enfants migrants qui se retrouvent à la rue faute de prise en charge, Médecins du monde, la Cimade ou encore le Syndicat de la magistrature appellent dans un manifeste à des mises à l’abri immédiates et demandent aux futurs députés une loi assurant le « respect de la présomption de minorité ».

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France : la police refoule des enfants migrants

Ces expulsions constituent des violations des lois sur la protection de l’enfance et l’immigration

Chaque mois, la police française expulse sommairement des dizaines d’enfants non accompagnés vers l’Italie, en violation du droit français et du droit international, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch.
Pour justifier ces expulsions, la police inscrit fréquemment sur les documents officiels des âges ou des dates de naissance différents de ceux déclarés par les enfants. Les autorités ont également expulsé sommairement des adultes, y compris des familles avec de jeunes enfants, sans leur indiquer qu’ils avaient le droit de demander l’asile en France.

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Cour des comptes : LA PROTECTION DE L’ENFANCE

Une politique inadaptée au temps de l’enfant (Rapport public thématique – Novembre 2020)

328 000 enfants bénéficiaient d’une mesure de protection fin 2018, soit 12 % de plus qu’en 2009. Les départements ont financé 8 Md€ sur les 8,4 Md€ consacrés cette même année à la protection de l’enfance.
Le cadre législatif de cette politique a été renforcé en 2016 mais son organisation demeure complexe et son pilotage défaillant, tant au niveau national que local, ce qui aboutit à un décalage entre sa mise en œuvre et la prise en compte effective des besoins de l’enfant.
Pour y remédier, la Cour formule dix recommandations visant à repenser le parcours de l’enfant, à améliorer le pilotage national et local, et à renforcer la réactivité des acteurs locaux.

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Synthèse du rapport : ici (PDF)