Dans une tribune collective, plus de 440 élu·e·s locaux·ales interpellent l’État sur la question des jeunes migrant·e·s. Un trop grand nombre d’entre elles·eux, qui ont fait l’effort de s’intégrer grâce au soutien des institutions et de collectifs, se voient refuser un titre un séjour.
Ici, un apprenti migrant soutenu par un boulanger en grève de la faim pour appuyer sa demande de titre de séjour. Là, un jeune poète migrant menacé d’expulsion accompagné par un collectif de soutien citoyen. Là encore, douze élèves d’un même lycée professionnel pour lesquels un collectif de « Patrons solidaires » et d’enseignant·e·s s’est mobilisé… Les exemples sont multiples de ces jeunes, soutenu·e·s par des institutions et collectifs, qui se voient délivrer, par l’État, une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) à leur majorité.
Ces jeunes, femmes et hommes, sont arrivé·e·s en France comme mineur·e·s non accompagné·e·s. Certain·e·s ont été reconnu·e·s mineur·e·s et sont pris·es en charge par l’Aide sociale à l’enfance dans la construction d’un parcours de vie, dans leur scolarisation et leur formation professionnelle grâce, notamment, à des dispositifs spécifiques pour élèves allophones.
Lire la suite (PDF)