Qualifiés de délinquants pour les uns, figure de la vulnérabilité pour les autres, les « mineurs non accompagnés » (MNA) ne laissent pas indifférents si l’on prête attention aux discours politiques, médiatiques ou sociaux les concernant.
Loin de ces deux pôles stéréotypés, ces jeunes venus d’ailleurs arrivent en France avec un parcours et une histoire qui leur sont propres. Il semble bien difficile de les rassembler dans une catégorie, y compris avec les critères d’être seuls, étrangers et mineurs. Cependant, tous traversent l’adolescence et les frontières dans leur singularité.
Comment les accueillir aussi bien en tant qu’enfant réfugié à la recherche d’une protection internationale, qu’adolescent en plein questionnement sur son organisation subjective bousculé par la rencontre avec une violence extrême ?
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