Le réseau nîmois des droits de l’Homme a décidé d’envoyer une lettre à la présidente du Conseil Départemental pour dénoncer les évaluations faites par l’Espélido.
Sont dénoncés notamment le non-respect des recommandations inscrites dans le Guide des Bonnes Pratiques en Matière d’Évaluation de la Minorité et de l’Isolement, ainsi que la non-application de l’article R 221-11 du Code de l’Action Sociale et des Familles.
Le courrier rappelle également que les décisions formulées par l’Espélido sont infirmées dans un très grand nombre de cas par l’institution judiciaire qui reconnaît la minorité des jeunes concernés.
La multiplicité des recours constitue une surcharge inadmissible pour l’institution judiciaire, des avocats et un surcoût financier pour la collectivité (la défense de ces jeunes étant assurée grâce à l’aide juridictionnelle).
Le Réseau Nîmois des Droits de l’Homme est constitué de :
• ACAT ( Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture)
• Amnesty International
• APTI ( Association pour la Promotion des Travailleurs Immigrants)
• la CIMADE (Comité Inter-Mouvements Auprès Des Évacués )
• LDH (Ligue des Droits de l’Homme)
• OIP ( Observatoire International des Prisons)
• RESF ( Réseau Éducation Sans Frontières)
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