Dans le cadre du contre sommet Afrique-France, la marche des solidarités a organisé un déplacement en train sur Montpellier. Une vingtaine de militant·e·s est donc arrivée, ce midi, à la gare TGV Montpellier Sud de France.
À leur descente du train, 8 sans papiers du collectif se sont faits arrêter par la police et ont été conduits au commissariat central de Montpellier. 8 personnes en situation irrégulière en France. Ces dernières venaient pour manifester contre le sommet Afrique-France avec une délégation demandant justement la régularisation des sans papiers.
Pour Muriel Ressiguier, députée LFI de l’Hérault, ces arrestations sont “inacceptables, indignes et scandaleuses”. La parlementaire parle elle de 10 interpellations.
“Ce qui se passe ici est choquant. Être sans papiers, ce n’est pas être un criminel. Arrêter 7 ou 10 sans papiers, à Montpellier, au moment où se tient le nouveau sommet Afrique-France, parce que ces gens venaient manifester pour le contre-sommet, c’est un message extrêmement inquiétant envoyé à l’Afrique”.