Plus d’une centaine de jeunes étranger·e·s en attente de reconnaissance de leur minorité ont été expulsé·e·s le 23 février d’un squat occupé durant un an. Elles·ils errent depuis d’hébergement en hébergement. Six d’entre eux ont été placés en rétention administrative.
Une nouvelle illustration de la gestion erratique des mineur·e·s non accompagné·e·s (MNA) au sujet desquel·le·s les autorités françaises se renvoient la patate chaude, laissant ces jeunes, mineur·e·s ou pas, tributaires des seuls ressorts de solidarité militante et associative. Dans une tribune publiée le 28 février sur Mediacités Toulouse, en soutien aux jeunes du collectif AutonoMIE, une quarantaine d’associations et d’organisations politiques ont dénoncé un État qui ne cesserait de durcir « la chasse aux mineurs isolés ». Né il y a un peu moins de dix ans, AutonoMIE accompagne les jeunes migrant·e·s débarquant à Toulouse en tant que mineur·e·s isolé·e·s.