Le réseau nîmois des droits de l’Homme pointe du doigt des dysfonctionnements au sein des services préfectoraux du Gard.

Mardi, onze associations se sont réunies au Café Olive à Nîmes pour dénoncer des problématiques rencontrées avec la préfecture du Gard concernant la délivrance de titres de séjour. Jean Launay, représentant de la Ligue des droits de l’Homme, Françoise Augereau de la Cimade et Marc Livecchi de l’APTI (Association pour la promotion des travailleurs immigrants) insistent en chœur : “Nous ne pouvons plus rester sans rien faire, c’est un non-respect de la loi.”
Tous sont réunis pour les mêmes raisons. Ils dénoncent de nombreux retards d’obtention de titres de séjours ainsi que leurs renouvellements. Françoise Augereau explique : “La préfecture dispose de quatre mois maximum pour donner une réponse aux familles ou personnes en demande d’un titre de séjour. Aujourd’hui pour avoir cette réponse, il faut attendre entre six mois et deux ans.” Une situation jugée “inadmissible” par ces associations.

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