En Europe, la moitié des migrants sont en réalité des migrantes. Pourtant, on ne les entend presque jamais. La journaliste Romane Frachon s’est penchée sur l’invisibilisation de ces survivantes qui fuient leur pays en quête de jours meilleurs.
Dans le premier épisode d’une série de six volets, elle tend le micro aux principales intéressées qui décrivent leurs parcours avec émotion, ainsi qu’à des universitaires, à l’instar de la sociologue Elsa Tyszler, qui dénonce l’intérêt qu’il peut y avoir à donner une image tronquée de la réalité : “On veut montrer des hommes quasi bestiaux et à l’air dangereux pour pouvoir justifier des politiques migratoires éminemment violentes.“