L’apprenti boulanger guinéen de Besançon régularisé

Stéphane Ravacley, le boulanger de Besançon en grève de la faim depuis plus d’une semaine pour protester contre l’expulsion de son apprenti guinéen, a assuré jeudi à l’AFP que la situation du jeune homme avait été régularisée, après une rencontre à la préfecture de la Haute-Saône.

La préfecture haute-saônoise a confirmé dans un communiqué que le jeune homme avait été « admis au séjour en France après l’examen de nouvelles pièces apportées à son dossier », qui ont notamment permis « d’établir formellement son état civil, en lien avec les autorités consulaires de la République de Guinée ».

La préfète Fabienne Balussou a ainsi décidé de délivrer un titre de séjour à Laye Fodé Traoré, prenant également en compte « son parcours d’intégration jusqu’alors exemplaire » et « ses perspectives d’insertion professionnelle », à savoir une formation complète auprès du boulanger bisontin qui s’est proposé de l’embaucher ensuite.

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Clermont-Ferrand. Le département invite les habitants à accueillir des mineurs étrangers

À Clermont-Ferrand, le dispositif Sesame du Conseil Départemental du Puy-de-Dôme propose aux habitants d’accueillir des mineurs étrangers isolés. Ces enfants et adolescents ont fui la guerre, les persécutions ou la pauvreté et sont arrivés seuls sur le territoire français.

Une fois reconnus mineurs par la justice ou par les services du département, ils sont placés sous la responsabilité de ce dernier. Or comme dans de nombreux départements de France, le dispositif d’hébergement des mineurs étrangers arrive à saturation dans le Puy-de-Dôme. C’est pourquoi un nouveau dispositif a été mis en place en partenariat avec l’association Atelier Logement Solidaire : l’accueil en famille.

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GARD : une enveloppe de 10 M€ pour l’accueil des mineurs étrangers

Voté lundi matin par les conseillers départementaux, le budget 2021 prévoit 10 M€ pour l’accueil des MNA (mineurs non-accompagnés). Une somme en baisse de 2 M€. 

Dans le Gard et ailleurs, l’accueil des mineurs étrangers a coutume d’agiter le monde politique.  Il y a plus d’un an, les conseillers départementaux avaient mis en échec le budget de la collectivité, jugé trop élevé. Toutefois, cette compétence est obligatoire… Après une vigilance accrue dans les contrôles de la minorité des bénéficiaires, « le budget pour 2021 devrait s’établir à 10 M€ soit une baisse de 2 M€ par rapport à 2020 », fait savoir le vice-président aux Finances du Département, Martin Delord.

Objectif Gard

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SOLIDAIRES AVEC LES FAMILLES OCCUPANTES DES LOGEMENTS DE NÎMES

Plusieurs familles occupent depuis septembre 2019 à Nîmes des logements abandonnés appartenant à la Sté ICF HABITAT. Ces familles – dont la plupart ont des enfants – ont trouvé là un moyen de fuir les dangers de la survie dans la rue ou dans des foyers. Cette situation de relogement a permis à chaque famille de scolariser ses enfants, parfois de trouver du travail, mais aussi de déposer des demandes récurrentes pour accéder à des logements sociaux ou pour obtenir des papiers. Ces familles n’aspirent qu’à vivre, étudier et travailler ici.
Le lundi 18 janvier 2021 à 14 heures, au tribunal de Nîmes (Gard) elles sont convoquées devant la justice pour (notamment) occupation illégale. Le comité local du DAL (Droit au logement) est également appelé à comparaître.

Rassemblement

LUNDI 18 JANVIER 2021, 14 h

Palais de Justice à Nîmes

Pétition de soutien ici

Souleymane menacé d’expulsion, défendu bec et ongle par ses patrons

Guinéen, âgé de 24 ans, Souleymane Sow se voit refuser un titre de séjour. L’entreprise où il exerce en CDI (autorisé par l’administration) crie son incompréhension
À propos des migrants, tout un discours insidieux s’est répandu, qui voudrait distinguer entre des légaux et des clandestins, des sans-papiers ou avec papiers, des demandeurs d’asile à peu près légitimes, et des économiques qui n’auraient rien à faire ici, etc. À la clé : suspicion généralisée, invisibilisation, négation des droits, xénophobie. À Montpellier, le cas de Souleymane Sow a été médiatisé ces derniers temps. Ancrée dans la réalité du quotidien, son histoire fait vaciller l’échafaudage pernicieux qu’on vient d’évoquer ci-dessus.

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