Bouches-du-Rhône : La justice ordonne au département de prendre en charge les mineurs isolés

Saisi en référé par plusieurs associations, le tribunal administratif de Marseille enjoint le département des Bouches-du-Rhône de prendre en charge les mineurs isolés.

Ce lundi, le tribunal ​administratif de Marseille​, saisi en référé par plusieurs associations dont Médecins sans frontières et la Cimade, a ordonné le conseil départemental des Bouches-du-Rhône, présidé par Martine Vassal (LR) d’actualiser la liste des mineurs isolés présents sur son territoire et de leur assurer dans les 15 jours une assistance et mise à l’abri.

Les associations requérantes reprochaient au conseil départemental de « se retrancher derrière une impossibilité matérielle ou un manque de moyens » pour ne pas assurer leur obligation, causant ainsi « une atteinte grave au droit à la vie et à la protection de la santé » inscrits dans la Constitution.

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Mobilisation pour le jeune Madama interdit de travail mais menacé d’expulsion

Mineur isolé à son arrivée en France, Madama Diawara est accueilli et hébergé depuis 2 ans au Puy-en-Velay par Eric et Véronique avec contrat d’apprentissage possible en élevage ovin. Le préfet de Haute-Loire refuse la carte de séjour. Eric entame une grève de la faim de 3 semaines, finalement hospitalisé. Coup de tonnerre du 9 mars : Madama est amené en centre de rétention à Lyon pour expulsion.

La mobilisation née de cette expulsion désormais ouverte vers le Mali (assortie d’une interdiction de revenir en France sous deux ans !) : Le 10 mars au Puy-en-Velay, trois cents personnes ont manifesté pour la régularisation de Madama. Aujourd’hui, à Clermont-Ferrand devant la Préfecture, à Lyon devant le Centre de rétention administrative (C.R.A) ont eu lieu des rassemblements pour réclamer cette régularisation : « Madama vit ici, il doit rester ici » martèlent ces organisations. Samedi 13 mars au Puy-en-Velay à 10h devant la préfecture, nouvelle manifestation tandis que la pétition lancée par Véronique demande, avec quelle émotion, cette régularisation. Signez-la ! La victoire est au bout de la force de mobilisation : inclure ? Intégrer ? Et ceux qui réussissent, les expulser ? Mensonge et duplicité.

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L’aide sociale à l’enfance, un milieu tentaculaire qui a du mal à tendre vers un but commun

Le 27 janvier dernier, le secrétaire d’État à la Protection de l’enfance, Adrien Taquet, annonçait sur France 3 vouloir inscrire dans la loi «l’interdiction du placement des enfants dans des hôtels». Ces propos faisaient suite à la diffusion du documentaire de l’émission «Pièces à conviction» sur les conditions de prise en charge des enfants par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Qu’il faille inscrire une telle évidence dans la loi, en 2021, révèle le gouffre qui s’étend encore sous nos pieds pour mieux prendre soin de ces jeunes.
En France, plus de 300.000 personnes mineures faisant l’objet d’une mesure de protection de l’enfance sont confiées aux 101 départements. 101 départements, 101 politiques publiques différentes. Des disparités monstres se jouent ainsi au niveau de ces territoires dans le soin apporté à ces prises en charge singulières.

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Nîmes : 3 jours de formation sur la pratique en situation interculturelle (formation accessible gratuitement)

Le Comité d’Éducation pour la Santé du Gard (CODES 30) porte le projet de Plateforme Interprofessionnelle de Ressources en Interculturalité et Santé : la plateforme IRIS 2

Ces 3 journées ont pour but :
les 8-9 avril 2021, de mettre en évidence les problématiques soulevées par les contextes interculturels dans la pratique.
le 7 mai 2021, de découvrir des ressources pour agir.
Le nombre de participants est limité à 10 personnes par session (8-9 avril et 7 mai 2021). Merci de vous inscrire rapidement.

Plus d’infos et bulletin d’inscription : ici

Toujours solidaires avec les familles occupantes des logements de Nîmes

À deux reprises, les 18 janvier et 8 février derniers, les familles occupant depuis septembre 2019 à Nîmes des logements abandonnés appartenant à la société ICF HABITAT ainsi que l’association locale du DAL (Droit au Logement) ont été convoquées devant la justice.
À deux reprises, l’audience a été reportée, mais cela n’a fait que retarder la décision que pourrait prendre le tribunal de les expulser lors de la prochaine audience fixée au lundi 15 mars 2021.
Une vaste mobilisation a déjà permis d’affirmer la solidarité de citoyen·e·s, d’associations ou d’organisations. Cette mobilisation doit aujourd’hui se poursuivre et s’amplifier.

Nous appelons à manifester notre soutien à ces familles lors d’un rassemblement
LUNDI 15 MARS 2021 à 14 heures
Palais de Justice à Nîmes

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