L’hôpital Robert-Debré veut « réparer » les mineurs isolés, des enfants livrés à eux-mêmes et aux dealers

Le nombre d’enfants isolés, souvent étrangers, ne cesse d’augmenter à Paris. Un centre pédiatrique développe une stratégie de suivi et d’aide pour « créer une alliance » et faire de ce lieu un espace de répit.
Il y a d’abord eu le premier. À l’été 2016. Un tout petit. Overdose. Et un deuxième, un troisième… Puis ils se sont mis à affluer par dizaines aux urgences de l’hôpital parisien Robert-Debré, le plus grand centre pédiatrique d’Ile-de-France. Des étrangers de moins de 18 ans, venus seuls en France et désignés par l’administration sous l’acronyme MNA, « mineur non accompagné », ramassés dans les quartiers alentour par des pompiers, inconscients ou blessés. Luigi Titomanlio, le responsable des urgences, se souvient de leur état à leur arrivée : « poly-intoxiqués », « comateux » et parfois « très agressifs ».

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