Catégorie : Santé

Suppression de l’AME : 3 500 médecins menacent de désobéir si l’aide médicale d’État disparaît

Ces professionnels de santé s’engagent à « continuer de soigner gratuitement » les malades sans papiers si le dispositif devait disparaître, comme le souhaite une partie de la classe politique.
« Moi, médecin, déclare que je continuerai à soigner gratuitement les patients sans papiers selon leurs besoins, conformément au Serment d’Hippocrate que j’ai prononcé. » Voici la « déclaration de désobéissance » signée par 3 500 médecins salariés et libéraux, opposés à la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) aux sans-papiers, dans un appel transmis samedi 11 novembre à l’Agence France-Presse (AFP). Ces professionnels de santé s’engagent à « désobéir » et à « continuer de soigner gratuitement » ces malades si le dispositif devait disparaître, comme le souhaite une partie de la classe politique.

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Rapport sur la santé mentale des mineur·e·s non accompagné·e·s

Dans le rapport « La santé mentale des mineurs non accompagnés – Effets des ruptures, de la violence et de l’exclusion » paru aujourd’hui, Médecins Sans Frontières (MSF) et le Comede (Comité pour la santé des exilé·e·s) alertent sur les conséquences de l’exil et de la politique de non-accueil de la France sur la santé mentale d’un nombre important de mineur·e·s non accompagné·e·s (MNA) qui ne sont pas pris·es en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
En plus de majorer les pathologies psychiques préexistantes, les conditions de vie précaires des MNA favorisent l’apparition de nouveaux troubles. En effet, parmi les 395 patient·e·s des psychologues, 50% sont atteints de troubles réactionnels à la précarité et 37% de syndromes psychotraumatiques. Ces constats sont le fruit de plus de trois ans de pratique clinique auprès des MNA dans le centre d’accueil de jour situé à Pantin en Ile-de-France.

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Le rapport en PDF : ici

L’hôpital Robert-Debré veut « réparer » les mineurs isolés, des enfants livrés à eux-mêmes et aux dealers

Le nombre d’enfants isolés, souvent étrangers, ne cesse d’augmenter à Paris. Un centre pédiatrique développe une stratégie de suivi et d’aide pour « créer une alliance » et faire de ce lieu un espace de répit.
Il y a d’abord eu le premier. À l’été 2016. Un tout petit. Overdose. Et un deuxième, un troisième… Puis ils se sont mis à affluer par dizaines aux urgences de l’hôpital parisien Robert-Debré, le plus grand centre pédiatrique d’Ile-de-France. Des étrangers de moins de 18 ans, venus seuls en France et désignés par l’administration sous l’acronyme MNA, « mineur non accompagné », ramassés dans les quartiers alentour par des pompiers, inconscients ou blessés. Luigi Titomanlio, le responsable des urgences, se souvient de leur état à leur arrivée : « poly-intoxiqués », « comateux » et parfois « très agressifs ».

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Migrants en situation de vulnérabilité et santé

Dossier de La Santé en action n°455, mars 2021.

Dans une démarche de promotion de la santé, ce numéro de La Santé en action s’intéresse à la santé globale des migrants en situation de vulnérabilité incluant les déterminants de la santé, l’environnement, la situation socio-économique, l’accès à l’emploi, aux soins, à la prévention, mais aussi les parcours de vie, les traumatismes vécus ou la santé mentale.
Ce numéro fait le point sur les connaissances scientifiques, les pratiques, les dispositifs et les programmes mis en œuvre pour apporter des réponses aux problématiques de santé auxquelles sont confrontés les migrants.

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