Un collectif d’associations (dont Ados sans Frontière) a tenu une conférence de presse au Café Olive à Nîmes.
Il s’agissait d’alerter la presse à propos de la situation dramatique vécue actuellement par les jeunes migrant·e·s.
Les contingents pratiqués illégalement par l’Aide Sociale à l’Enfance pour les mises à l’abri, les évaluations de minorité inconvenantes et subjectives réalisées par l’Espelido, les procédures administratives qui s’éternisent sans raison, entrainent de nombreux jeunes à survivre dans des conditions extrêmement précaires, indignes d’un pays d’accueil. L’approche de l’hiver nous inquiète encore davantage, bon nombre de ces jeunes étant aujourd’hui contraints de vivre dans la rue, sans ressources et dans la plus grande vulnérabilité.
À l’approche de l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et à quelques jours de la journée internationale des droits de l’enfant, l’alerte que nous avons sonnée hier auprès des médias est la première étape de notre combat pour le respect des droits humains.
Article du Midi Libre (ici)