Cantine sans frontière, en soutien aux migrants

L’association “Réfugiés welcome 30” propose un voyage culinaire aussi savoureux qu’original
lors de La Fête Effrontée de Lézan,
le dimanche 26 juin 2022, à partir de 12 heures.
À déguster des plats d’Ukraine, de Géorgie, d’Arménie, du Maroc, d’Albanie.
Prix libre, en aide aux familles sans aucune ressource ; les fonds récoltés seront également distribués entre toutes les cuisinières.


Lieu : Chemin des Ristes, 30330 Lézan
Réservation possible au 04 66 36 60 60, au 06 13 64 51 79
par mail : assloisirspop30@gmail.com

Le chant des vivants

Survivants de la longue route de l’exil, des réfugiés venus d’Érythrée, du Soudan, de Somalie, de Guinée, de République démocratique du Congo arrivent à Conques, au cœur de l’Aveyron. Là, une association, Limbo, entourée d’habitants accueillants, permet au groupe de se poser un temps. La réalisatrice pose sa caméra dans une bibliothèque, la cuisine d’une maison, un coin d’une ancienne grange. Un à un, les jeunes survivants entament avec elle un échange pour évoquer ce qui les a profondément marqué dans l’exil. A partir de mots notés, ensemble, ils commencent à écrire des chansons. Les neuf mélodies composées à cette occasion redessinent la route de l’exil, disent la douleur traversée et créent de la sorte un grand chant des vivants.

Voir la vidéo (83 min)

Guinée : les retournés

Parmi les migrants africains arrivés clandestinement en France, plus de la moitié viennent de Mamou, l’épicentre de l’émigration clandestine de la Guinée. Chaque année, plus de 10 000 jeunes partent de cette petite ville pour émigrer vers l’Europe. À peine la moitié d’entre eux arrive à destination, les autres rentrent chez eux, bon gré mal gré.
En Guinée, on les appelle « les retournés ». Hammady Cherif Bah, journaliste guinéen formé en France, est allé à leur rencontre, pour tenter de comprendre les raisons qui poussent autant d’hommes et de femmes sur les routes de l’exode. Les « retournés » racontent leur expérience douloureuse vécue en Algérie et en Libye. Après plusieurs mois d’esclavage, de sévices, parfois de viols, les migrants volontaires au retour, ruinés et traumatisés, retrouvent leur pays où un autre calvaire les attend : celui du rejet par leur famille et la société.

Arte reportage 2022 (vidéo, 25 min)

Jeunes migrants en quête d’école

À 13, 14 ou 15 ans, ils ont pris la route de l’exil. Les uns fuient des drames , d’autres portent sur leurs jeunes épaules tous les espoirs de leur famille. Quand ils ont quitté leur pays, Oumar, Hampélou, Zakaria, Alisina n’imaginaient pas tous les dangers qu’il leur faudrait affronter, ils cherchaient tout simplement un avenir.
Ils sont aujourd’hui 60 jeunes à fréquenter « L’École des sans-école » créée en janvier 2020 à Paris. Des jeunes en recours auprès d’un juge pour enfant pour faire reconnaître leur minorité et, le cas échéant, être pris en charge par l’Aide Sociale à l’enfance et scolarisé dans une école de secteur.

Écouter le podcast (58 min)

Ados sans Frontière interpelle les candidat·e·s aux législatives

AsF s’est adressé à une trentaine de candidat·e·s (Renaissance, Nupes, Les Républicains, Écologistes libres, les député·e·s sortant, …) des 6 circonscriptions du Gard pour leur demander de se positionner à propos de la situation actuelle particulièrement précaire des mineur·e·s non accompagné·e·s. Nous les avons interrogé·e·s notamment sur la position qu’elles·ils adopteraient à l’Assemblée nationale sur la question des mineur·s non accompagné·s au cas où elles·ils seraient élu·e·s
Seul·e·s 4 candidat·s ont répondu à notre courrier.
Nous publions ici leurs réponses.

Le courrier d’AsF (PDF)

La réponse de Sabine OROMI (NUPES-PC)
La réponse de Michel SALA (NUPES-LFI)
La réponse de Nicolas CADÈNE (NUPES-EELV)
La réponse de Jean-Claude MAURIN (Gauche républicaine)