Le premier centre d’hébergement d’urgence pour jeunes migrants isolés ouvre à Paris

Le premier centre d’hébergement d’urgence pour les jeunes migrants, qui attendent que la justice reconnaisse ou non leur statut de mineurs isolés étrangers, a été inauguré jeudi dans le 15e arrondissement. 

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 14h53  

Une « grande avancée » dans la prise en charge des « plus vulnérables ». Les autorités ont inauguré, jeudi 4 février, à Paris, le premier centre d’hébergement d’urgence pour les jeunes migrants, qui attendent que la justice reconnaisse ou non leur statut de mineurs isolés étrangers. Depuis le 20 décembre, vingt-quatre sont hébergés dans le centre inauguré officiellement jeudi dans le 15e arrondissement de Paris. L’ancien bâtiment de bureaux, qui peut accueillir quarante personnes, est mis à disposition par la Ville jusqu’à la mi-2022.

Le sort de ces jeunes, déterminés majeurs par les départements franciliens mais qui ont déposé des recours pour faire valoir leur minorité et obtenir une prise en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE), fait l’objet d’un bras de fer depuis des années entre Paris, l’Etat et les organisations non gouvernementales (ONG) qui les défendent.

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NÎMES Manifestation : les jeunes migrants dénoncent leur précarité

Une centaine de jeunes migrants a défilé depuis le parvis du palais de justice jusqu’à la préfecture du Gard à Nîmes pour dénoncer le régime des APS (Autorisations provisoires de séjour) de trois mois et des récépissés. Le cortège était accompagné des représentants de l’association pour la promotion des travailleurs immigrants (APTI), Ados sans frontières et du Réseau éducation sans frontières.

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SOLIDAIRES AVEC LES FAMILLES OCCUPANTES DES LOGEMENTS DE NÎMES

Le 18 janvier dernier, les familles occupant depuis septembre 2019 à Nîmes des logements abandonnés appartenant à la Sté ICF HABITAT ainsi que l’association locale du DAL (Droit au Logement) étaient convoquées devant la justice
Rappelons que ces familles – dont la plupart ont des enfants – ont trouvé là un moyen de fuir les dangers de la survie dans la rue ou dans des foyers. Cette situation de relogement a permis à chaque famille de scolariser ses enfants, parfois de trouver du travail, mais aussi de déposer des demandes récurrentes pour accéder à des logements sociaux ou pour obtenir des papiers. Ces familles n’aspirent qu’à vivre, étudier et travailler ici.

Rassemblement
LUNDI 8 FÉVRIER 2021 à 14 heures
Palais de Justice à Nîmes

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«Épidémie d’OQTF» en Lozère

(Obligation de Quitter le Territoire Français)

À Florac, sous-préfecture du département, un couple et sa petite fille de 2 ans d’Albanie, deux jeunes maliens (de trente deux ans et un à peine majeur) ont reçu comme réponse à leur demande de titre de séjour (le plus jeune attend toujours sa réponse et risque de recevoir une OQTF), après des attentes de plusieurs mois difficilement concevables en terme de charge administrative, « les remerciement de la République » pour leurs efforts depuis plusieurs années déjà (apprentissage de la langue française, travail régulier, contrat CDI de principe de plusieurs entreprises locales ou d’apprentissage, inscription de l’enfant à l’école élémentaire, etc.), à se conformer à leur Obligations de Quitter le Territoire Français. Avec confiscation de papiers d’identité par la préfecture pour l’un, obligation pour la famille de pointer quotidiennement à la gendarmerie, etc.

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Malgré une formation diplômante, la difficile obtention d’un titre de séjour à 18 ans pour les mineurs non accompagnés

La récente grève de la faim d’un boulanger à Besançon, afin d’obtenir la régularisation de son apprenti guinéen, met en lumière les difficultés que rencontrent nombre de jeunes migrants.

Dans l’ombre, depuis plusieurs années, des centaines de jeunes étrangers sont confrontés à une situation similaire [à celle de Laye Fodé Traoré].

M. Ravacley a créé une page Facebook, « Patrons solidaires », pour tous les cas semblables à celui de son apprenti. « La situation [de Laye Fodé Traoré] n’est absolument pas isolée, c’est partout sur le territoire », avance Violaine Husson, de l’association de soutien aux migrants La Cimade.

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Jeunes étrangers sans papiers : des « patrons solidaires » s’organisent

La grève de la faim du boulanger de Besançon a fait le tour des médias. Une action d’éclat qui a permis la régularisation de son apprenti. À Pontarlier, un autre migrant guinéen demande sa régularisation. Son patron le soutient. Ils sont plusieurs patrons désormais qui par le biais des réseaux sociaux disent leur solidarité et l’importance de cette main d’œuvre souvent très impliquée.