Dans l’émission “Dimanche en politique” diffusée hier sur France 3 Occitanie, le journaliste Alexandre ROZGA recevait deux députés du Gard (Michel SALA -La France insoumise- et Pascale BORDES -RN-, Maryse GIANNACCINI, Vice-présidente du Conseil départemental du Gard ainsi que Marie-Claude TORDO, Co-présidente d’Ados sans Frontière. Un débat plein d’enseignements et d’une grande richesse où la voix d’Ados sans Frontière s’est brillamment fait entendre… Merci Marie-Claude !
En situation régulière ou non, les travailleurs immigrés représentent une part non négligeable de l’économie nationale. Souvent employés dans des secteurs boudés parce que mal payés et pénibles, ils sont les invisibles du monde du travail. D’après les chiffres publiés par le ministère du travail (2017), la France compte 2,7 millions de travailleurs immigrés, des hommes et des femmes nés à l’étranger de parents étrangers, qu’ils soient en situation régulière ou non. Ils sont dans tous les pans de l’économie. Ils représentent une part importante dans certains secteurs : 40 % des emplois de service à la personne, un tiers des ouvriers du BTP ou des agents de sécurité, un sur cinq dans l’hôtellerie et la restauration.
Soft Power, le magazine de France Culture animé par Frédéric Martel, consacre son numéro d’aujourd’hui aux enjeux des migrations.
Participent au débat : Karim AMELLAL, ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée Renaud MUSELIER, président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur Fabienne LASSALLES, directrice adjointe de l’association SOS Méditerranée
Le Centre de Formation au travail sanitaire et social vous invite à une soirée d’échanges sur le thème de l’accueil des MNA. Cette soirée animée par Mme Laurence GAUZAN (Directrice du pôle ASE du Conseil départemental de la Dordogne) et par Mme la Docteur Claire MESTRE (Psychiatre-psychothérapeute au CHU de Bordeaux) se déroulera :
Jeudi 10 février 2022, de 18h à 19h30, en visio-conférence
Les sénateurs vont examiner en octobre la proposition de loi de Jérôme Durain (PS), qui veut « sécuriser l’intégration » des jeunes adultes étranger·e·s en cours de formation, mais pris en charge après leurs 16 ans. Elle répond au casse-tête vécu par l’apprenti-boulanger de Besançon, Laye Fodé Traoré l’hiver dernier. Le sénateur socialiste Jérôme Durain a été sensible à cette cause et a travaillé depuis sur une réponse législative, qui n’a pas tardé. Il a déposé au mois de mars une proposition de loi « tendant à sécuriser l’intégration des jeunes majeur·e·s étranger·e·s pris·e·s en charge par l’aide sociale à l’enfance ». « C’est un texte d’intérêt général qui va rendre service à tout le monde, les jeunes, l’administration et les employeurs », estime l’auteur. « Il faut apporter une réponse solide à ces jeunes, qui méritent d’être soutenu·e·s car ils·elles ont trouvé du travail, connaissent la langue, et sont intégré·e·s, et à ces employeurs ont du mal à trouver du monde et se retrouvent privés de leurs apprenti·e·s pour de sombres raisons administratives. » Le texte a été inscrit par son groupe rapidement à l’ordre du jour, puisqu’il figure dans la prochaine journée dédiée aux initiatives du groupe socialiste, le 13 octobre.
Invitée de la matinale sur « France Inter », l’ancienne garde des Sceaux n’a pas mâché ses mots, concernant la politique sécuritaire de la France. Ancienne ministre de la Justice (mai 2012-janvier 2016) sous François Hollande, Christiane Taubira reste une voix écoutée à gauche. Invitée ce jeudi de la matinale de France Inter, l’ex-députée s’est fait remarquer par une intervention musclée, au cours de laquelle elle a laissé éclater sa colère : « C’est un pays où on humilie! On a humilié un gamin, il y a quelques jours (…) On l’a empêché de manger parce que sa maman n’avait pas payé la cantine (…) C’est un pays où l’on humilie tranquillement… Il y a un an, on a humilié des adolescents en les mettant à genoux en public. On humilie dans ce pays et on trouve ça normal ! ». Christiane Taubira faisait notamment référence à l’exclusion d’une cantine scolaire d’un enfant de sept ans, à Saint-Médard-de-Guizières (Gironde), en raison de factures impayées par ses parents. Selon plusieurs médias, l’enfant avait été raccompagné chez lui, jeudi dernier, à l’heure du déjeuner, par un policier municipal.