À l’appel d’associations et de partis de gauche, plusieurs centaines de personnes ont défilé à Nîmes ce lundi soir, au moment où se réunissait la Commission mixte paritaire étudiant le projet de loi sur l’immigration.
La manifestation, partie du parvis de la Maison Carrée, s’est achevée place Saint-Charles, dans le quartier Gambetta, où les manifestant·e·s ont partagé une soupe solidaire. En tête de cortège se trouvaient plusieurs mineurs isolés, des jeunes “discriminés, criminalisés, expulsés”, selon les mots de Roger Mathieu. Mobilisé·e·s contre la loi Darmanin, les militant·e·s accusent plus précisément les pouvoirs publics gardois de ne pas appliquer la loi en laissant quotidiennement à la rue des mineur·e·s non accompagné·e·s.
Catégorie : Nîmes
Rassemblement à la Maison Carrée pour la défense des droits des mineur.e.s étranger.ère.s
Près de 140 personnes dont des mineurs étrangers dits non accompagnés, sans toit et privés de formation ont participé à un rassemblement sur les marches de la Maison Carrée, inscrite à l’Unesco. Le rassemblement était organisé par la coordination jeunes exilés en danger qui rassemblent plusieurs associations (Cimade, LDH, RESF, ASF, Apti, Ami, DEI, Trampoline, Secours catholique, La clé des mots, Attac, le CCFD-réfugiés…).
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Du 18 novembre au 4 décembre 2022 : le Festival des Solidarités à Nîmes
Un collectif d’associations nîmoises (dont Ados sans Frontière) organise une série de manifestations dans le cadre de la 25e édition de Festisol.
Il s’agit de mieux faire entendre toutes les voix qui portent la solidarité internationale et l’ouverture aux autres cultures, pour renforcer les capacités de mobilisation citoyenne face aux enjeux démocratiques, sociaux et climatiques.
Notez en particulier la date du 26 novembre, journée Festimonde, qui proposera -outre des interventions musicales de différents groupes musiques du monde- une présentation de notre association, des témoignages de jeunes, avant un repas solidaire proposé par Réfugiés Bienvenue Nîmes.
Venez nombreux·ses !
Le programme complet de Festisol : ici (PDF)
La journée Festimonde : ici (PDF)
Le repas solidaire : ici
Mineur·e·s isolé·e·s dans la rue : le cri d’alerte des associations du Gard
Un collectif d’associations (dont Ados sans Frontière) a tenu une conférence de presse au Café Olive à Nîmes.
Il s’agissait d’alerter la presse à propos de la situation dramatique vécue actuellement par les jeunes migrant·e·s.
Les contingents pratiqués illégalement par l’Aide Sociale à l’Enfance pour les mises à l’abri, les évaluations de minorité inconvenantes et subjectives réalisées par l’Espelido, les procédures administratives qui s’éternisent sans raison, entrainent de nombreux jeunes à survivre dans des conditions extrêmement précaires, indignes d’un pays d’accueil. L’approche de l’hiver nous inquiète encore davantage, bon nombre de ces jeunes étant aujourd’hui contraints de vivre dans la rue, sans ressources et dans la plus grande vulnérabilité.
À l’approche de l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et à quelques jours de la journée internationale des droits de l’enfant, l’alerte que nous avons sonnée hier auprès des médias est la première étape de notre combat pour le respect des droits humains.
Article du Midi Libre (ici)
De plus en plus de jeunes à la rue, sans ressources, sans toit… Que faire ?
À ce jour à Nîmes, de nombreux·ses mineur·e·s isolé·e·s étranger·ère·s se retrouvent à la rue sans hébergement ni mesure de protection ou de mise à l’abri.
La loi est pourtant très claire : le Conseil départemental doit mettre à l’abri tout jeune qui se déclare mineur·e et cela, pendant 5 jours.
Or, à Nîmes le Conseil départemental n’héberge que 4 jeunes par jour ; les week-ends, il n’en accueille aucun.
Des hébergeurs solidaires pallient aux carences des institutions mais cela se fait au prix d’engagement difficile à tenir dans la durée et très insuffisant pour la mise à l’abri de l’ensemble des jeunes concerné·e·s.
RESF a alerté sans relâche les élu·e·s du Conseil départemental, sans aucun résultat.
C’est pourquoi, devant cette situation inhumaine et scandaleuse infligée à des jeunes mineur·e·s, RESF a pensé organiser une réponse collective pour dire notre indignation et contraindre le CD à assumer les charges qui lui incombent.
Pour préparer une grande mobilisation, RESF vous invite à une réunion :
le 9 mai 2022, à 18 h
au Vaisseau (8 rue de l’Hôtel Dieu)
Venez nombreux !
Samedi 18 décembre 2021, 14 h 30 : Journée internationale des migrant·e·s
Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.
Nous appelons à la mobilisation générale.
Pour l’avenir.
Pour la liberté.
Pour l’égalité des droits.
Pour la solidarité.
À Nîmes et dans le Gard, nous appelons à la solidarité plus particulièrement avec :
• Les familles étrangères en attente d’un titre séjour, laissées sans droit malgré la loi, ainsi que celles de la rue Pierre Sémard ou d’ailleurs qui luttent pour leur régularisation et leur droit au logement ;
• Les mineur·e·s non accompagné·e·s, pour un accueil inconditionnel et respectueux des droits de l’enfant, contre la pratique des tests osseux ;
• Les étranger·ère·s qui subissent les refus au guichet, la multiplication des récépissés de courte durée et le non-respect par la Préfecture des règles d’examen des dossiers et des délais ;
• Les femmes étrangères victimes de violence et doublement pénalisées.