Les “ni…-ni…” : à Paris, comme ici, des jeunes à la rue… Dénoncer, réagir, interpeller…

Des jeunes migrants évacués d’un camp informel ont été refoulés la semaine dernière d’un centre d’hébergement en région parisienne dès leur arrivée, rapporte l’association Utopia 56. Du jamais vu, selon les militants associatifs. Sans toit ni solutions, ces adolescents en attente de la reconnaissance de leur minorité devant un juge dorment actuellement dans un square parisien.
Les 30 jeunes n’ont pas pu dormir au chaud à cause de leur statut administratif : ce sont des mineurs en recours. En d’autres termes, ils attendent la décision d’un juge qui décidera s’ils sont mineurs – et donc pris en charge par le département – ou majeurs – ils devront alors se débrouiller seuls, sans ressources financières et sans accompagnement social.

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Festival “Au-delà des écrans” : courts-métrages ados

La Maison Des Adolescents du Gard et les Z’iconautes, en partenariat avec les cinémas Le Capitole d’Uzès et Le Sémaphore, sont de retour deuxième édition du Festival “Au-delà des écrans: point de bascule !” Une série de courts-métrages suivis de temps de débats animés par les ados eux-mêmes, pour confronter les points de vue sur l’adolescence.
Les places sont offertes par la MDA en soutien de la CAF du Gard.

18-20 mai 2022, à Uzès et à Nîmes

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14 MAI : CANTINE SOLIDAIRE !

Une nouvelle cantine solidaire se tiendra ce samedi. Il y a encore de la place, n’hésitez pas à réserver !
Les cuisiniers sont des jeunes sans ressources qui souhaitent jouer au cricket et n’ont pas les moyens de payer la licence. Ce sport est important dans leur vie car c’est aussi ce qui leur permet de trouver de la joie et de la dignité dans leur vie de tous les jours et d’oublier un peu leurs problèmes. C’est un aussi projet d’intégration et un projet professionnel pour eux car nous les accompagnons dans le projet de jouer en compétition et de transmettre le cricket aux français.
Les fonds récoltés seront redistribués équitablement entre tous les cuisiniers et permettront de payer des licences à ceux qui n’en ont pas les moyens.
Alors SOUTENEZ LE PROJET et venez vous régaler avec nous !

sur place ou à emporter

le samedi 14 mai 2022 à partir de 12h
au Vaisseau 3008
9 rue de l’hôtel Dieu
Nîmes

Au menu : repas anglo-afghano-pakistanais !

Entrée :
Bolani, chutney coriandre et salade
pain naan afghan fourré aux légumes et aromatisée aux épicesPlat :
Kabuli pulao, kofta et légumes
riz afghan aromatisé, viande kofta, légumes

Dessert :
Panacotta à la rose et aux pistaches
Panacotta aromatisé au sirop de rose avec éclats de pistaches

Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien :

INSCRIPTION
ou en contactant Pénélope par mail ou téléphone :
Tél : 06 11 91 92 35 / nimescricketclub@gmail.com

Merci pour votre soutien.
L’équipe du Nîmes Cricket Club

De plus en plus de jeunes à la rue, sans ressources, sans toit… Que faire ?

À ce jour à Nîmes, de nombreux·ses mineur·e·s isolé·e·s étranger·ère·s se retrouvent à la rue sans hébergement ni mesure de protection ou de mise à l’abri.
La loi est pourtant très claire : le Conseil départemental doit mettre à l’abri tout jeune qui se déclare mineur·e et cela, pendant 5 jours.
Or, à Nîmes le Conseil départemental n’héberge que 4 jeunes par jour ; les week-ends, il n’en accueille aucun.
Des hébergeurs solidaires pallient aux carences des institutions mais cela se fait au prix d’engagement difficile à tenir dans la durée et très insuffisant pour la mise à l’abri de l’ensemble des jeunes concerné·e·s.
RESF a alerté sans relâche les élu·e·s du Conseil départemental, sans aucun résultat.
C’est pourquoi, devant cette situation inhumaine et scandaleuse infligée à des jeunes mineur·e·s, RESF a pensé organiser une réponse collective pour dire notre indignation et contraindre le CD à assumer les charges qui lui incombent.
Pour préparer une grande mobilisation, RESF vous invite à une réunion :
le 9 mai 2022, à 18 h
au Vaisseau (8 rue de l’Hôtel Dieu)
Venez nombreux !

Les rendez-vous en Préfecture souvent difficiles à obtenir

Obtenir un rendez-vous pour déposer une demande au service des étranger·ère·s de certaines préfectures est devenu ces dernières années un véritable parcours d’obstacles.
Les guichets sont de moins en moins ouverts au public, il faut très souvent avoir accès à internet pour demander une carte de séjour ou son renouvellement, un document de circulation pour étranger·ère mineur·e, un titre de voyage pour réfugié·e, pour signaler un changement dans sa situation, déposer un dossier en matière de nationalité, ou faire enregistrer une demande d’asile.
Ce document réalisé par la CIMADE (Comité Inter-Mouvements Auprès Des Évacués) et le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés) recense différentes démarches pour faciliter le parcours et propose une série de documents utiles

Plus d’infos (PDF – déc 2020)

L’ONU ouvre une enquête en France sur les violations des droits des mineur·e·s non accompagné·e·s

Le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (Cofrade) et Kids Empowerment ont, en mai 2021, avec le soutien d’associations et de collectifs citoyens, saisi le Comité des droits de l’enfant de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) afin de dénoncer « les violations graves et systématiques des droits des mineurs non accompagnés (MNA) observées en France ». Après plusieurs mois de silence, le Comité des droits de l’enfant – siégeant à Genève et chargé du contrôle de l’application de la Convention relative aux droits de l’enfant (CIDE) par les États parties – a informé, le 23 mars, les associations qu’une enquête serait menée « sur le fondement de l’article 13 du Protocole additionnel » à la CIDE.
« Avec l’annonce de cette enquête, nous avons franchi une étape essentielle », se satisfait Armelle Le Bigot-Macaux, présidente du Cofrade. Cette annonce s’inscrit dans un contexte où la politique française d’accueil et d’accompagnement des MNA est sous le feu des critiques. En février 2022, Claire Hédon, la Défenseure des droits avait rendu un rapport sévère dénonçant la mauvaise prise en charge des mineurs non accompagnés et avait formulé 32 recommandations afin de « faire progresser l’effectivité des droits » pour ces mineurs.
Mais pour la présidente du Cofrade, « rien n’est encore joué, car rien ne garantit que le futur gouvernement coopère de manière volontaire et transparente pour faire toute la lumière sur la situation alarmante de ces enfants. » En effet, le Protocole facultatif prévoit que « l’enquête se déroule dans la confidentialité », et que l’État français est simplement « sollicité à tous les stades de la procédure ».

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