Suite à notre demande d’audience à Madame la Préfète du Gard, notre association Ados sans Frontière a été reçue le 24 juin dernier par M. LOISEAU, Secrétaire général de la Préfecture, et Mme ALARCON, chargée de l’accueil des migrants à la Préfecture.
Notre demande portait sur les retards d’attribution des titres de séjour et le renouvellement répété des récépissés de 3 mois.
Aux dires de la Préfecture, le retard actuel dans le traitement des dossiers de demandes de titres de séjour s’explique largement, outre le contexte de la crise sanitaire, par l’augmentation de ces demandes, combinée à une réduction des moyens alloués aux services préfectoraux. Ces retards devraient être résorbés d’ici décembre.
Concernant la délivrance des autorisations provisoires de séjour (6 mois, puis de 3 mois en 3 mois), Monsieur le Secrétaire général affirme qu’il applique strictement les directives nationales et que, contrairement à certaines rumeurs, les départements appliquent tous la même règle nationale.
De notre côté nous continuerons à nous mobiliser pour des délais raisonnables d’étude des documents des jeunes MNA, pour une évaluation de qualité, complète et sincère et contre l’usage des tests osseux pour déterminer l’âge des jeunes.
De nombreux autres sujets ont été abordés, échanges que nous pourrons partager à la demande.
Rassemblement jeudi 15 juillet à 9 heures 2 place Michel Bully – Non à l’expulsion des familles !
Les deux familles qui occupent des logements au 2 place Michel Bully à Nîmes (près du Cimetière du Pont de Justice) viennent de recevoir, par huissier, un courrier leur indiquant qu’elles seront expulsées, avec le concours de la force publique, le 15 juillet 2021 à 9 heures.
Ce sont 10 personnes dont 8 enfants qui vont se retrouver à la rue !
Un rassemblement de soutien pour s’opposer à ces expulsions et exiger qu’un relogement leur soit proposé aura lieu
JEUDI 15 JUILLET 2021 à 9h, 2 place Michel Bully, à Nîmes.
Soyons nombreux pour démontrer aux pouvoirs publics notre solidarité
SOS Méditerranée : un engagement citoyen
De mars 2021 à mars 2022, grâce au soutien de la région Occitanie, une grande exposition de photographies itinérante sera présentée par l’association SOS MEDITERRANEE dans une douzaine de villes de la région afin d’informer le grand public du drame des naufrages à répétition en Méditerranée.
Composée de 15 grands panneaux recto-verso de 2 mètres par 1,2 mètres, cette exposition de photographies et différents temps forts organisés dans les villes l’accueillant permettront de valoriser l’engagement citoyen et de sensibiliser le grand public sur sa mission vitale de sauvetage en mer.
Arte journal : les pilotes volontaires, vigies de la Méditerranée
Juilllet 2021
Il y a quelques jours, l’île italienne de Lampedusa a vu débarquer 2000 personnes en une seule journée. Un record absolu. Face à l’afflux de migrants, Arte a suivi l’ONG “Pilotes volontaires” au-dessus de la mer Méditerranée. Un seul objectif : repérer les embarcations de migrants à la dérive et les signaler.
Voyager avec les mineurs non accompagnés – Daniel Dérivois
Après un “avant-propos” qui situe le contexte et les contours de la réflexion et une introduction qui présente les Mineurs non accompagnés comme un analyseur de l’adolescence contemporaine (métissée, transculturelle), de l’institution de la Protection de l’enfance (famille, parentalité, lien social) et du vivre ensemble dans la Cité (faire tenir ensemble les altérités), l’ouvrage est structuré en 6 chapitres illustrés de nombreuses vignettes cliniques ou d’encadrés pour alimenter et aller plus loin dans la réflexion.
Le chapitre 1 notamment est consacré à l’âge et à l’héritage des “adolescents du monde” : les Mineurs non accompagnés, les adolescents dits de banlieue, les “issus de l’immigration” et les “autres” adolescents vivant dans un même monde. L’ensemble de ces adolescents ont l’âge de l’Histoire.
(Daniel Dérivois, psychologue, professeur de psychologie à l’université Lyon 2)
À Nancy, le grand « gâchis » des jeunes majeurs étrangers menacés d’expulsion
En Meurthe-en-Moselle, de très nombreux jeunes majeurs étrangers sont menacés d’expulsion, après avoir été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Un collectif s’est constitué pour dénoncer leur condition. Quatre d’entre eux ont rencontré le préfet mi-juin.
Nombreux sont ceux qui dénoncent la « pluie » d’obligations de quitter le territoire français (OQTF) qui s’est abattue sur le département de Meurthe-et-Moselle au cours des derniers mois. « On a vraiment beaucoup de cas », souffle Charlotte, une bénévole de l’association Un toit pour les migrants. Assis à ses côtés, vendredi 25 juin à l’heure du déjeuner, une dizaine de jeunes migrants concernés par ces menaces d’expulsion ont pris place autour de la table de jardin d’Émile* et Nicole* – un couple de retraités qui héberge de jeunes migrants et ouvre sa porte à qui veut partager son repas.
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