Pendant quinze jours, des mineurs non-accompagnés vont améliorer leur français grâce aux conseils de lycéens, en stage ou en mission d’intérêt général. Une initiative de l’association École sans frontières à Alès. L’occasion pour les jeunes de s’ouvrir à une autre culture et de créer des liens.
Des bénévoles de l’association Rosmerta et des jeunes migrants se sont installés sous des tentes, mardi soir, devant les locaux de l’aide sociale à l’enfance, boulevard Limbert à Avignon. Ils dénoncent la non prise en charge de huit jeunes réfugiés, reconnus mineurs par la justice. Le préfet a demandé leur évacuation dans la soirée.
Vingt-sept organisations (dont la CIMADE, DEI, la LDH, Médecins sans Frontières, l’UNICEF, etc…) saisissent le Conseil d’État pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité avec les exigences posées par la Convention internationale des droits de l’enfant.
Dans le village de Sciecq, une résidence pour personnes âgées, qui risquait de fermer ses portes, les a ouvertes à quinze mineurs étrangers placés sous la protection du département. Une première en France, qui apporte satisfaction aux deux générations.
Le réseau nîmois des droits de l’Homme a décidé d’envoyer une lettre à la présidente du Conseil Départemental pour dénoncer les évaluations faites par l’Espélido. Sont dénoncés notamment le non-respect des recommandations inscrites dans le Guide des Bonnes Pratiques en Matière d’Évaluation de la Minorité et de l’Isolement, ainsi que la non-application de l’article R 221-11 du Code de l’Action Sociale et des Familles. Le courrier rappelle également que les décisions formulées par l’Espélido sont infirmées dans un très grand nombre de cas par l’institution judiciaire qui reconnaît la minorité des jeunes concernés. La multiplicité des recours constitue une surcharge inadmissible pour l’institution judiciaire, des avocats et un surcoût financier pour la collectivité (la défense de ces jeunes étant assurée grâce à l’aide juridictionnelle).
Le Réseau Nîmois des Droits de l’Homme est constitué de : • ACAT ( Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) • Amnesty International • APTI ( Association pour la Promotion des Travailleurs Immigrants) • la CIMADE (Comité Inter-Mouvements Auprès Des Évacués ) • LDH (Ligue des Droits de l’Homme) • OIP ( Observatoire International des Prisons) • RESF ( Réseau Éducation Sans Frontières)
Des mineurs non accompagnés mal traités Depuis quelques semaines, une trentaine de jeunes mineurs non accompagnés ont été transférés à Alès, une quinzaine sont encore hébergés par le 115 à l’hôtel en attendant que les juges statuent sur leur minorité. Les repas, les questions de santé et d’hygiène sont laissés aux bons vouloirs d’associations, de collectifs et d’individus bénévoles. Nous dénonçons cette situation où on confie à des juges surchargés le droit de décider de la minorité de jeunes migrants. Pendant ce temps (qui dure souvent), les jeunes doivent survivre avec 20 euros par semaine et l’aide de la croix rouge. Cette situation inacceptable est le résultat de décennies de politique répressive contre les migrants.
Pour la liberté de circulation et d’installation Contre les lois « immigration » Rassemblement samedi 4 mai 14h sous-préfecture d’Alès pour les Mineurs Non Accompagnés