Catégorie : Mobilisation

Rassemblement à la Maison Carrée pour la défense des droits des mineur.e.s étranger.ère.s

Près de 140 personnes dont des mineurs étrangers dits non accompagnés, sans toit et privés de formation ont participé à un rassemblement sur les marches de la Maison Carrée, inscrite à l’Unesco. Le rassemblement était organisé par la coordination jeunes exilés en danger qui rassemblent plusieurs associations (Cimade, LDH, RESF, ASF, Apti, Ami, DEI, Trampoline, Secours catholique, La clé des mots, Attac, le CCFD-réfugiés…).

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Rassemblement autour des MNA (Mineur.e.s non accompagné.e.s)

La Coordination Nîmoise Jeunes Exilés en Danger (CNIJED) organise le samedi 30 septembre 2023 à 11H sur les marches de la Maison Carrée un grand rassemblement avec les MNA pour dénoncer la situation dramatique que vivent ces jeunes au quotidien.
À Nîmes, de nombreux jeunes sont en attente à la rue ; d’après un comptage réalisé par RESF grâce à l’aide de jeunes eux mêmes :

  • une soixantaine de primo arrivants qui se présentent tous les matins devant le Conseil Départemental pour une mise à l’abri (mais seuls, 4 sont pris par jour, 5j/7).
  • entre 40 et 50, après un refus de reconnaissance de minorité par le Conseil Départemental, en recours auprès des Juges pour Enfants.
    Tous ces jeunes, autour de 100, sont laissés sans hébergement, sans prise en charge par les pouvoirs publics.
    Cette situation est alarmante : mise en danger des jeunes, incompréhension de la population, précarité de la vie quotidienne…
    Et évidemment pas de scolarisation pour tous ces jeunes, quel que soit leur âge.
    La situation est malheureusement semblable dans la plupart des départements, les associations de bénévoles sont débordées et certaines arrêtent leurs activités refusant de continuer à pallier les manques des pouvoirs publics, Conseil Départemental et État, par ailleurs dénoncés par la Défenseure des Droits et d’autres instances internationales, dont l’UNICEF…

Cette situation est très préoccupante.
Venez nombreux – nombreuses les soutenir, ils sont en détresse.

Samedi 30 septembre 2023, 11h
Maison Carrée – Nîmes

Pour la fin du racisme systémique, des violences policières, pour la justice sociale et les libertés publiques

Le meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau la lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières, et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême-droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à
l’effondrement écologique.
Nous appelons à faire front ensemble contre la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques et syndicales.

Marche revendicative
Samedi 23 septembre 2023
14 h – Maison Carrée – Nîmes

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Des centaines de jeunes migrants qui avaient mis leur tente devant le Conseil d’État évacués dans la nuit

Les forces de l’ordre ont mis fin dans la nuit de mardi à mercredi 21 juin à l’occupation de la place du Palais Royal dans le centre de Paris par 450 migrants et des militants associatifs qui réclamaient une mise à l’abri.
Dans une ambiance tendue, les forces de l’ordre ont démonté les tentes de migrants qui réclament une mise à l’abri.
Ces centaines de jeunes migrants, qui occupaient une école désaffectée dans le 16e arrondissement de Paris depuis maintenant 77 jours, s’étaient installés aux alentours de 20h sur cette place en face du Conseil d’État. Sous des centaines de tentes rouges, vertes et bleues, ils réclamaient une mise à l’abri de la part de l’État.

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Non à la suppression de l’Aide Médicale d’État !

Le projet de loi immigration va être débattu et soumis au vote prochainement. Des propositions bien évidemment discriminatoires, stigmatisantes vis-à -vis des étranger·es y sont présentes.
Parmi celles ci, dans le domaine de la santé, a été adopté un amendement sur la suppression de l’Aide médicale d’État (AME), une nouvelle fois attaquée, amendement n° 304 porté par la sénatrice LR Françoise Dumont.
Voici ce qu’il contient : « remplacer l’AME par l’AMU (aide médicale d’urgence) centrée sur la prise en charge des situations les plus graves et sous réserve du paiement d’un droit de timbre ».
L’AME, contrairement à ce que certaines personnes souhaitent nous faire croire, ne couvre pas tout à 100% et n’est pas si simple d’en bénéficier.
Elle est possible pour les personnes en situation irrégulière résidant en France depuis plus de trois mois, et gagnant moins de 9 719 euros par an (pour une personne seule).
Elle exclut : les actes techniques, examens, médicaments et produits nécessaires à la réalisation d’une aide médicale à la procréation, les médicaments à service médical rendu faible remboursé à 15 %, les cures thermales, les frais d’hébergement et de traitement des enfants ou adolescent·es handicapé·es. De plus, certains soins ne seront remboursés qu’au bout d’un délai de 9 mois après l’admission à l’AME pour tout nouveau bénéficiaire ou pour celui ou celle qui n’a pas bénéficié de l’AME depuis plus d’un an. C’est le cas des prothèses de genou, d’épaule par exemple.
La raison évoquée par les défenseur-es de cet amendement ? Que cela permettrait de faire des économies (comme si le secteur de la santé devait être rentable…) Or, une enquête de l’IRDES publiée en 2019 affirme que les dépenses d’Aide médicale de l’État représentent environ 0,5 % des dépenses publiques de santé.

Signez la pétition

Darmanin ne fera pas sa loi !

Nous voulons plus que jamais être solidaires envers les personnes qui dans notre pays, jour après jour, sont discriminées, sont criminalisées, sont expulsées.
A l’approche du débat sur l’immigration , notre vigilance doit être à 100 pour 100 intacte, restons mobilisé·e·s, nos luttes doivent continuer, les immigré·e·s sont des composantes essentielles à notre monde.

Rassemblement samedi 29 avril 2023 à 10h30 devant le palais de justice – Esplanade, à Nîmes.

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