Violations des droits des personnes sauvées par l’Ocean Viking

Suite à leur débarquement du bateau humanitaire Ocean Viking, toutes les personnes enfermées dans la zone d’attente de Toulon ont demandé l’asile. L’Anafé (Association Nationale d’Assistance aux Frontières pour les Étrangers) dénonce le choix des autorités de priver de liberté ces personnes en demande de protection internationale alors que ces mêmes autorités n’ont pas nié l’état psychologique dégradé dans lequel elles se trouvent après un long parcours au cours duquel elles ont failli se noyer et après avoir été débarquées d’un bateau de sauvetage sur lequel elles avaient passé 21 jours. Or, la procédure d’asile à la frontière est une procédure d’asile « au rabais », réalisée dans l’urgence mais aussi dans un lieu d’enfermement, quelques heures seulement après le débarquement.
Les personnes sauvées par l’Ocean Viking sont victimes de violations de leurs droits fondamentaux dans ce lieu d’enfermement qui n’a rien d’un village de vacances : violations du droit d’asile, personnes portant des bracelets avec numéro, absence d’interprétariat, absence de suivi psychologique effectif, pas de téléphones disponibles et pas de visites de proches, pas d’accès à un avocat ou à une association de défense des droits.

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Mineur·e·s isolé·e·s dans la rue : le cri d’alerte des associations du Gard

Un collectif d’associations (dont Ados sans Frontière) a tenu une conférence de presse au Café Olive à Nîmes.
Il s’agissait d’alerter la presse à propos de la situation dramatique vécue actuellement par les jeunes migrant·e·s.
Les contingents pratiqués illégalement par l’Aide Sociale à l’Enfance pour les mises à l’abri, les évaluations de minorité inconvenantes et subjectives réalisées par l’Espelido, les procédures administratives qui s’éternisent sans raison, entrainent de nombreux jeunes à survivre dans des conditions extrêmement précaires, indignes d’un pays d’accueil. L’approche de l’hiver nous inquiète encore davantage, bon nombre de ces jeunes étant aujourd’hui contraints de vivre dans la rue, sans ressources et dans la plus grande vulnérabilité.
À l’approche de l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et à quelques jours de la journée internationale des droits de l’enfant, l’alerte que nous avons sonnée hier auprès des médias est la première étape de notre combat pour le respect des droits humains.

Article du Midi Libre (ici)

Du 14 au 23 novembre 2022 : Fête de la Journée Universelle des Droits de l’Enfant (JUDDE)

Une série de conférences et de tables rondes, autour du thème des droits de l’enfant, se déroulera à Nîmes du 14 au 23 novembre 2022.
Vous pourrez y assister gratuitement à l’Université de Nîmes, site Vauban, rue du Dr Georges Salan.


Les thèmes abordés :

  • Droits de l’enfant et épuisement parental (détails ici – PDF) ;
  • La santé mentale des enfants (détails ici – PDF) ;
  • Enfance et justice (détails ici – PDF).
    De nombreuses personnalités interviendront, notamment Gérard NEYRAND (docteur en sociologie Université Paul Sabatier Toulouse 3), Romain BLANCHARD (Chef de pôle régional du Défenseur des droits en Occitanie), Jean-Pierre ROSENCZVEIG (Président d’honneur DEI-France), Catherine DOLTO (Présidente du CIRDH Frans Veldman), etc…
    Ados sans Frontière est co-organisatrice de cet évènement.

Programme complet : ici (PDF)

Grégoire de Fournas, un député RN obsédé par les migrants

L’élu de Gironde, suspendu de l’Assemblée nationale pour un propos xénophobe, s’est fait connaître dans le Médoc pour son travail militant mais aussi pour son sens de l’invective et son intolérance. Son ancien binôme au RN le juge « autoritaire et sexiste ». 

Fin septembre, Grégoire de Fournas s’est absenté quelques jours de l’Assemblée nationale pour superviser les vendanges, dans son domaine familial du Médoc. Ce n’était pas prévu, mais dès à présent, il peut redescendre pour tailler les vignes : le député Rassemblement national (RN) a été suspendu quinze jours de l’Assemblée nationale, au lendemain de sa sortie xénophobe – « Qu’il retourne en Afrique ! » – prononcée dans l’Hémicycle.

Lire l’article (PDF)

Mission mineur·e·s non accompagné·e·s : publication du rapport annuel d’activité 2021

La loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant a donné son fondement légal au dispositif de répartition des mineur·e·s non accompagné·e·s (M NA) entre les départements, et vise à leur garantir les mêmes droits qu’à tout autre enfant présent sur le territoire. La loi protection des enfants du 7 février 2022 a apporté les compléments nécessaires et attendus, réaffirmant que la prise en charge des MNA relève de la protection de l’enfance.
Une mine de données et d’informations…

À consulter : en ligne ou en PDF