Auteur : Ados sans frontière

Mission mineur·e·s non accompagné·e·s : publication du rapport annuel d’activité 2021

La loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant a donné son fondement légal au dispositif de répartition des mineur·e·s non accompagné·e·s (M NA) entre les départements, et vise à leur garantir les mêmes droits qu’à tout autre enfant présent sur le territoire. La loi protection des enfants du 7 février 2022 a apporté les compléments nécessaires et attendus, réaffirmant que la prise en charge des MNA relève de la protection de l’enfance.
Une mine de données et d’informations…

À consulter : en ligne ou en PDF

50 mineur·e·s en cours d’expulsion se visibilisent à Marseille

Le collectif 113 occupe depuis 8 mois un immeuble au 113 de la Canebière, où vivent 25 jeunes en recours, et où ont vécu près de 50 jeunes au total.
Depuis 8 mois, une équipe de bénévoles n’a cessé de trouver des solutions pour les nourrir, les loger, les vêtir. Ils les ont accompagné·e·s dans leurs démarches administratives, ont facilité leurs accès aux soins, ont encouragé leurs parcours scolaires, ont proposé des activités de loisirs et de sport.
Le bâtiment du 113 est sous la menace imminente d’expulsion. Le 115 Canebière qui accueille aussi 25 jeunes est dans la même situation. 50 mineur·e·s vont donc se retrouver à la rue et perdre tous les bénéfices de ces derniers mois.
Hier dimanche, les jeunes ont décidé de se rendre visibles en installant un campement de fortune sur le kiosque à musique situé sur les hauts de la Canebière.

Plus d’infos : ici
Lettre du collectif au Conseil départemental (PDF)

Dimanche 18 septembre : rencontre festive d’Ados sans Frontière

Dimanche 18 septembre, l’association ADOS SANS FRONTIÈRE organise une rencontre festive à Nîmes, à la Maison diocésaine : 6 Rue Salomon Reinach.
À partir de 12 heures, nous nous retrouverons pour un pique-nique et un moment d’échanges. Ce sera aussi l’occasion pour les jeunes dispersé·e·s dans les différentes villes du département de se retrouver.
Vous pourrez apporter ce que vous souhaitez partager, apéritif, salé ou sucré. Certain·e·s d’entre nous prépareront une salade, du riz, des sauces d’accompagnement, du poulet… AsF se charge des boissons sans alcool.
L’association fournira aussi les couverts, verres, assiettes, serviettes.
Vous pouvez aussi apporter des jeux, des ballons, des boules de pétanque, de la musique…

Venez nombreux et nombreuses !
(Annulation en cas de pluie)

La vie kafkaïenne de deux mineur·e·s isolé·e·s

Arrivé·e·s en France alors qu’elles·ils sont encore mineur·e·s, elles·ils racontent la façon ubuesque dont elles·ils ont été trimbalé·e·s de foyer en guichet et d’école en apprentissage.
En juin 2019, Mariama quitte la Côte d’Ivoire pour la France. Elle a alors 15 ans et est portée par son amour pour la littérature, son envie d’apprendre. La scolarisation qui lui avait été promise en France ne lui est finalement pas accessible. Elle doit alors se débrouiller seule pour s’en sortir. Mustapha quitte, lui, la Côte d’Ivoire à 17 ans. Son temps, il le passe entre les cours, rechercher un accès à la nourriture et dessiner. Deux parcours marqués par la solitude et l’insécurité, qui n’ont pourtant pas fait disparaître leurs rêves.

À écouter ici (31 min)

L’Espagne ouvre la voie à la régularisation de milliers de sans-papiers

Fin juillet, le gouvernement espagnol a adopté une réforme de la loi sur les étrangers, visant à faciliter l’accès des immigré·es au marché du travail, y compris celles et ceux déjà présents sur le territoire en situation irrégulière. Cela concernerait des milliers de personnes.
Selon le ministre des migrations, Jose Luis Escrivá, il s’agit « d’encourager une immigration régulière, ordonnée et sûre », alors que le pays connaît une forte pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs comme l’agriculture, le BTP ou le tourisme, malgré un taux de chômage élevé. Les entreprises pourront désormais recruter des personnes étrangères depuis leur pays d’origine, via l’octroi facilité de visas de travail.
Les étudiantes et étudiants étrangers pourront également travailler en parallèle de leur cursus (jusqu’à 30 heures par semaine) et les restrictions à l’accès des jeunes diplômé·es sur le marché du travail seront supprimées. Les personnes s’étant déjà établies en Espagne de manière irrégulière depuis plus de deux ans pourront par ailleurs être régularisées et intégrer le marché du travail ou bénéficier d’une formation à un métier dit « sous tension », à l’instar du modèle allemand.
L’Allemagne compte aussi régulariser des dizaines de milliers de déboutés du droit d’asile, tandis que la France reste à la traîne.

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