Auteur/autrice : Ados sans frontière

SOS Méditerranée : un engagement citoyen

De mars 2021 à mars 2022, grâce au soutien de la région Occitanie, une grande exposition de photographies itinérante sera présentée par l’association SOS MEDITERRANEE dans une douzaine de villes de la région afin d’informer le grand public du drame des naufrages à répétition en Méditerranée.
Composée de 15 grands panneaux recto-verso de 2 mètres par 1,2 mètres, cette exposition de photographies et différents temps forts organisés dans les villes l’accueillant permettront de valoriser l’engagement citoyen et de sensibiliser le grand public sur sa mission vitale de sauvetage en mer.

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Voyager avec les mineurs non accompagnés – Daniel Dérivois

Après un « avant-propos » qui situe le contexte et les contours de la réflexion et une introduction qui présente les Mineurs non accompagnés comme un analyseur de l’adolescence contemporaine (métissée, transculturelle), de l’institution de la Protection de l’enfance (famille, parentalité, lien social) et du vivre ensemble dans la Cité (faire tenir ensemble les altérités), l’ouvrage est structuré en 6 chapitres illustrés de nombreuses vignettes cliniques ou d’encadrés pour alimenter et aller plus loin dans la réflexion.
Le chapitre 1 notamment est consacré à l’âge et à l’héritage des « adolescents du monde » : les Mineurs non accompagnés, les adolescents dits de banlieue, les « issus de l’immigration » et les « autres » adolescents vivant dans un même monde. L’ensemble de ces adolescents ont l’âge de l’Histoire.
(Daniel Dérivois, psychologue, professeur de psychologie à l’université Lyon 2)

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À Nancy, le grand « gâchis » des jeunes majeurs étrangers menacés d’expulsion

En Meurthe-en-Moselle, de très nombreux jeunes majeurs étrangers sont menacés d’expulsion, après avoir été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Un collectif s’est constitué pour dénoncer leur condition. Quatre d’entre eux ont rencontré le préfet mi-juin.
Nombreux sont ceux qui dénoncent la « pluie » d’obligations de quitter le territoire français (OQTF) qui s’est abattue sur le département de Meurthe-et-Moselle au cours des derniers mois. « On a vraiment beaucoup de cas », souffle Charlotte, une bénévole de l’association Un toit pour les migrants. Assis à ses côtés, vendredi 25 juin à l’heure du déjeuner, une dizaine de jeunes migrants concernés par ces menaces d’expulsion ont pris place autour de la table de jardin d’Émile* et Nicole* – un couple de retraités qui héberge de jeunes migrants et ouvre sa porte à qui veut partager son repas.

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Les mineurs étrangers face à l’État et aux réseaux mafieux

Les mineurs étrangers sont avant tout des enfants, mais l’Etat français l’oublie trop souvent. Il se rend coupable de mauvais traitements en bafouant leurs droits, que ce soit en leur refusant une protection appropriée ou dans la réponse judiciaire faite à leurs actes de délinquance.
La France ne respecte toujours pas ses engagements internationaux puisqu’elle maintient enfermés des centaines d’enfants avec leurs parents sur son territoire. Pourtant, une circulaire de 2012 rend la rétention des mineurs illégale, et la France est, à plusieurs reprises, sanctionnée par la Cour européenne des droits de l’homme.

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Pas de mesures anti-mineurs isolés étrangers dans le projet de loi relatif à l’enfance !

Le 16 juin a été présenté en Conseil des ministres un projet de loi relatif à l’enfance qui a pour ambition de « garantir véritablement aux enfants un cadre de vie sécurisant et serein, et aux professionnels un exercice amélioré de leurs missions ». Plusieurs dispositions concernent les mineur⋅es isolé⋅es. Pour ces enfants, il n’est pas question de « cadre sécurisant et serein » mais d’un fichage policier systématique et d’une modification de la clé de répartition territoriale des prises en charge, sans tenir compte de leur intérêt.
Le texte prévoit un recours systématique au fichier d’appui à l’évaluation de la minorité (AEM), qui fait du passage en préfecture un préalable à toute mesure de protection de l’enfance. L’utilisation de ce fichier depuis 2019 par de nombreux départements a démontré sa nocivité : mineur·es laissé·es à la rue dans l’attente de leur passage en préfecture, refus de mise à l’abri et d’évaluation à l’issue de la consultation des fichiers, édiction de mesures d’éloignement à l’égard de ceux et celles « déclaré⋅es » majeur⋅es, les privant de leur droit à un recours devant le ou la juge des enfants, etc…

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