Auteur : Ados sans frontière

Rapport sur la santé mentale des mineur·e·s non accompagné·e·s

Dans le rapport « La santé mentale des mineurs non accompagnés – Effets des ruptures, de la violence et de l’exclusion » paru aujourd’hui, Médecins Sans Frontières (MSF) et le Comede (Comité pour la santé des exilé·e·s) alertent sur les conséquences de l’exil et de la politique de non-accueil de la France sur la santé mentale d’un nombre important de mineur·e·s non accompagné·e·s (MNA) qui ne sont pas pris·es en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
En plus de majorer les pathologies psychiques préexistantes, les conditions de vie précaires des MNA favorisent l’apparition de nouveaux troubles. En effet, parmi les 395 patient·e·s des psychologues, 50% sont atteints de troubles réactionnels à la précarité et 37% de syndromes psychotraumatiques. Ces constats sont le fruit de plus de trois ans de pratique clinique auprès des MNA dans le centre d’accueil de jour situé à Pantin en Ile-de-France.

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Le rapport en PDF : ici

Le rapport qui contredit les idées reçues : les immigrés ne coûteraient quasiment rien à l’État

L’OCDE affirme que l’impact sur les comptes publics est faible dans un rapport rendu ce jeudi 28 octobre.
Des chiffres face aux idées reçues. En faisant le ratio entre les contributions versées par les immigrés et les dépenses publiques que leur consacre l’État, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que ce coût s’équilibre et peut même s’avérer positif, dans une étude publiée ce jeudi 28 octobre, très scrutée à l’approche de l’élection présidentielle.

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Voir aussi le rapport de 2013 (PDF)

Les “moments MNA”, espace-temps transitionnels

Présentation d’une étude qui s’applique à mieux cerner la “transition des jeunes en ce moment particulier” (en France, sous couvert de la protection de l’enfance) entre un monde (l’enfance, le pays natal) à un autre, celui de l’âge adulte qui leur faudra préparer et vivre dans un autre pays.

PRADES J-L. (2021, Mai). Les moments “mna”, espaces-temps transitionnels. In Les Cahiers de l’Actif.

n°540-541, pp. 165-204.

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Pour un arrêt de la maltraitance des personnes exilées à Calais

150 associations (dont Ados sans Frontière) nationales, régionales et locales, expriment leur soutien aux revendications des grévistes de l’église Saint-Pierre à Calais, réclamant la fin immédiate des traitements
inhumains et dégradants contre les personnes exilées dans cette zone frontalière.
Face aux conditions de vie indignes des personnes exilées à Calais, Philippe, Anaïs et Ludovic ont entamé une grève de la faim depuis le lundi 11 octobre à l’église Saint-Pierre de Calais.
Les revendications des trois grévistes de la faim :
Suspension des expulsions quotidiennes et des démantèlements de campements durant la trêve hivernale
• Durant cette même période, arrêt de la confiscation des tentes et des effets personnels des personnes exilées
Ouverture d’un dialogue citoyen raisonné entre autorités publiques et associations non mandatées par l’État, portant sur l’ouverture et la localisation de points de distribution de tous les biens nécessaires au maintien de la santé des personnes exilées.

Communiqué de presse (PDF)
Pétition (plus de 44 300 signataires à ce jour)

Centre national de la fonction publique territoriale

Le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) publie sa Lettre d’Information Documentaire avec pour thème : solidarité, cohésion sociale, enfance. Elle recense les ressources disponibles et actualisées sur des thèmes aussi variés que les discriminations, l’insertion, la justice des mineur·e·s, la protection de l’enfance, etc… Une mine d’informations ! (Voir en particulier le dossier bibliographique consacré aux mineur·e·s non accompagné·e·s)

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Migrants : «Jeunes majeurs étrangers : une situation absurde»

Dans une tribune collective, plus de 440 élu·e·s locaux·ales interpellent l’État sur la question des jeunes migrant·e·s. Un trop grand nombre d’entre elles·eux, qui ont fait l’effort de s’intégrer grâce au soutien des institutions et de collectifs, se voient refuser un titre un séjour.
Ici, un apprenti migrant soutenu par un boulanger en grève de la faim pour appuyer sa demande de titre de séjour. Là, un jeune poète migrant menacé d’expulsion accompagné par un collectif de soutien citoyen. Là encore, douze élèves d’un même lycée professionnel pour lesquels un collectif de « Patrons solidaires » et d’enseignant·e·s s’est mobilisé… Les exemples sont multiples de ces jeunes, soutenu·e·s par des institutions et collectifs, qui se voient délivrer, par l’État, une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) à leur majorité.
Ces jeunes, femmes et hommes, sont arrivé·e·s en France comme mineur·e·s non accompagné·e·s. Certain·e·s ont été reconnu·e·s mineur·e·s et sont pris·es en charge par l’Aide sociale à l’enfance dans la construction d’un parcours de vie, dans leur scolarisation et leur formation professionnelle grâce, notamment, à des dispositifs spécifiques pour élèves allophones.

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