Dans le rapport « La santé mentale des mineurs non accompagnés – Effets des ruptures, de la violence et de l’exclusion » paru aujourd’hui, Médecins Sans Frontières (MSF) et le Comede (Comité pour la santé des exilé·e·s) alertent sur les conséquences de l’exil et de la politique de non-accueil de la France sur la santé mentale d’un nombre important de mineur·e·s non accompagné·e·s (MNA) qui ne sont pas pris·es en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
En plus de majorer les pathologies psychiques préexistantes, les conditions de vie précaires des MNA favorisent l’apparition de nouveaux troubles. En effet, parmi les 395 patient·e·s des psychologues, 50% sont atteints de troubles réactionnels à la précarité et 37% de syndromes psychotraumatiques. Ces constats sont le fruit de plus de trois ans de pratique clinique auprès des MNA dans le centre d’accueil de jour situé à Pantin en Ile-de-France.
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Le rapport en PDF : ici