Ce samedi 24 juillet, le mouvement Passamontagna est parti de Clavière, en Italie, pour rejoindre l’entrée de la Clarée. Un gros dispositif de gendarmerie a été déployé à Montgenèvre. Aucun heurt n’a été signalé.
Après avoir franchi la frontière italienne ce samedi entre Clavieres et Montgenèvre, le mouvement Passamontagna avait réussi leur entreprise sous la surveillance d’un gros dispositif de gendarmerie. Une mobilisation de la gendarmerie mais aussi des CRS qui a été une nouvelle fois de rigueur dimanche lorsque ces militants majoritairement d’Italie ont décidé de rejoindre Briançon et le Refuge solidaire. Une manifestation qu’on craignait sous tension mais qui s’est conclu relativement dans le calme avec seulement quelques gaz lacrymogènes et certains jets de pierre. Une action militante fortement condamnée par le maire Arnaud Murgia qui regrette qu’on cible sa ville « à des fins d’en découdre avec les forces de l’ordre ou de dégrader ». Prochaine étape de cette « caravane résistante » à Gap ce mardi.
Auteur : Ados sans frontière
Le Contrat d’Intégration Républicaine (CIR)
Le Contrat d’Intégration Républicaine (CIR) est conclu entre l’État français et tout étranger non européen admis au séjour en France souhaitant s’y installer durablement, sauf exceptions. Le signataire s’engage à suivre des formations pour favoriser son insertion dans la société française.
La formation civique est obligatoire. Une formation linguistique peut vous être demandée en fonction de votre niveau en français.
Carine Rolland et Mego Terzian : « Il faut en finir avec la politique du soupçon envers les mineurs non accompagnés »
Dans une tribune au « Monde », les présidents de Médecins du monde et de Médecins sans frontières dénoncent la situation de « non-accueil » subie par les mineurs non accompagnés, qui transforme la protection de l’enfance en instrument de politique migratoire.
Forte hausse des décès de migrants rejoignant l’Europe par la mer
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 1.146 personnes sont mortes en mer au cours du premier semestre 2021.
Le nombre de migrants décédés en mer en tentant de rejoindre l’Europe a plus que doublé cette année, a indiqué mercredi 14 juillet l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui appelle les États à prendre des mesures urgentes.
Selon les statistiques publiées par l’OIM dans un nouveau rapport, au moins 1.146 personnes sont mortes en mer en tentant de rejoindre l’Europe au cours du premier semestre 2021. En 2020, 513 avaient péri au cours de la même période, et 674 en 2019. «Les organisations civiles de recherche et de sauvetage ont continué à se heurter à des obstacles importants, la majorité de leurs bateaux étant bloqués dans les ports européens en raison de saisies administratives et de procédures pénales et administratives en cours contre les membres d’équipage», constate le rapport.
Pour une clinique interculturelle avec des jeunes migrants (Dr Georges LANÇON)
De tous temps, les migrations (émigrations et immigrations) de populations ont fait partie de la vie du monde. Leurs motivations varient suivant le contexte historique (guerre, génocide, colonisation), géo-climatique, économique et sont parfois associées à des degrés divers. Elles peuvent aussi être le reflet du pillage actuel des ressources naturelles (ex. de la pêche industrielle au large du Sénégal) par les puissances économiques ou l’émergence d’un espoir chez des jeunes en panne de projection dans leur pays, le voyage devenant l’équivalent d’un rite initiatique.
Mon engagement citoyen englobant une position subjective de pédopsychiatre et une expérience de terrain auprès des enfants et familles ayant à faire avec la protection de l’enfance ont été
questionnés par la rencontre de jeunes migrants, principalement originaires d’Afrique subsaharienne, appelés Mineurs Non Accompagnés (MNA).
in Revue « La Nouvelle Cigale Uzégeoise » N°23 – Lucie éditions 2021 – Nîmes
(Georges LANÇON est médecin psychiatre, spécialisé en Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent. Il est membre du Conseil d’administration d’Ados sans Frontière)
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Ados sans Frontière reçue à la Préfecture
Suite à notre demande d’audience à Madame la Préfète du Gard, notre association Ados sans Frontière a été reçue le 24 juin dernier par M. LOISEAU, Secrétaire général de la Préfecture, et Mme ALARCON, chargée de l’accueil des migrants à la Préfecture.
Notre demande portait sur les retards d’attribution des titres de séjour et le renouvellement répété des récépissés de 3 mois.
Aux dires de la Préfecture, le retard actuel dans le traitement des dossiers de demandes de titres de séjour s’explique largement, outre le contexte de la crise sanitaire, par l’augmentation de ces demandes, combinée à une réduction des moyens alloués aux services préfectoraux. Ces retards devraient être résorbés d’ici décembre.
Concernant la délivrance des autorisations provisoires de séjour (6 mois, puis de 3 mois en 3 mois), Monsieur le Secrétaire général affirme qu’il applique strictement les directives nationales et que, contrairement à certaines rumeurs, les départements appliquent tous la même règle nationale.
De notre côté nous continuerons à nous mobiliser pour des délais raisonnables d’étude des documents des jeunes MNA, pour une évaluation de qualité, complète et sincère et contre l’usage des tests osseux pour déterminer l’âge des jeunes.
De nombreux autres sujets ont été abordés, échanges que nous pourrons partager à la demande.