Ce 20 novembre, le monde célèbre la Journée Internationale des Droits de l’Enfant, consacrés dans une Convention adoptée par 197 pays, dont la France, depuis 1989. Ce texte juridiquement contraignant pour les États signataires reconnaît un ensemble de droits fondamentaux à “tout être humain âgé de moins de dix-huit ans”, sans distinction, notamment, de couleur de peau ou d’origine. Et pourtant… En France, force est de constater que des enfants sont victimes de discriminations. C’est notamment le cas des mineur·es isolé·es étranger·es qui sollicitent une protection de nos institutions, faute de représentant·e légal·e sur le territoire. Arrivé·es en France après des parcours migratoires extrêmement périlleux et éprouvants, ces mineur·es subissent des violations graves et systématiques de leurs droits.
RASSEMBLEMENT SAMEDI 28 OCTOBRE à 16h avenue Feuchères à Nîmes
Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires contre la Bande de Gaza. L’offensive menée par l’État d’Israël contre la population de la Bande de Gaza, ses habitations, ses infrastructures est d’une violence sans précédent.
Nous condamnons les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens, crimes qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes dont des centaines de femmes et d’enfants. Comme tout peuple opprimé, le peuple palestinien a le droit de résister, mais rien ne peut excuser tels actes. Ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Chaque vie compte autant qu’une autre à nos yeux. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage, comme nous continuons d’exiger la libération des 5200 prisonniers politiques palestiniens, à commencer par ceux en détention administrative. Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, dont celles de l’UNRWA, des universités, des hôpitaux détruits. On compte plusieurs milliers de morts dont une très forte proportion d’enfants, un nombre incalculable de blessé-e-s, et des centaines de milliers de personnes déplacées qui se trouvent sans abri. Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité, les médicaments et la nourriture manquent cruellement. Déjà durement touchée, la population de la Bande de Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire majeure. Ce sont des crimes de guerre et qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants de la Bande de Gaza, au nombre de 2,2 millions.
Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France DOIT porter la voix de la paix.
« Sans des structures comme les Restos du Cœur, il y aurait peut-être des émeutes de la faim », estime la chercheure Bénédicte Bonzi. Elle dénonce le développement d’un marché de la faim qui conforte le système agro-industriel. La demande en aide alimentaire a triplé depuis dix ans. Il est difficile d’avoir des données précises sur le nombre exact de bénéficiaires, en raison notamment des doubles inscriptions – les banques alimentaires indiquent avoir accueilli 2,4 millions de personnes en 2022 contre 820 000 en 2011, sans compter les autres réseaux de distribution comme les Restos du cœur. Une chose est sûre : la proportion de personnes qui n’y ont pas recours et qui ne demandent rien est importante. Neuf millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Pour ces personnes-là, la nourriture est potentiellement une variable d’ajustement.
Le Conseil d’Administration des Terrasses Solidaires a décidé de fermer provisoirement les portes du bâtiment le 30 août 2023. L’activité d’hébergement d’urgence de Refuges Solidaires est réalisée sous tente sur un terrain prêté temporairement par la Paroisse de Briançon (Hautes-Alpes). Avec 315 personnes recensées le 28 août dans le bâtiment homologué pour 81 places et pensé pour 65 couchages, les conditions de sécurité et de dignité ne pouvaient plus être maintenues. Devant l’arrivée croissante de personnes exilées qui traversent la montagne depuis l’Italie, le tiers-lieu des Terrasses Solidaires décide de suspendre l’accueil de public dans ses locaux du 34 route de Grenoble à Briançon.
Dans la nuit du 21 août, près de deux mille enfants ont dormi dehors en France. Un quart d’entre eux ont moins de 3 ans, selon un baromètre publié par l’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité. Un chiffre en nette augmentation.
Une enfance sans toit. Il est des chiffres qu’on préférerait ne pas connaître. Des réalités qui sont plus douloureuses qu’on ne voulait bien l’imaginer. Selon le 5ᵉ baromètre « Enfants à la rue », publié ce mercredi 30 août par l’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité, 1 990 enfants, dont 480 âgés de moins de 3 ans, étaient laissés sans solution d’hébergement la nuit du 21 au 22 août dernier. À la rue. Un chiffre établi dans toute la France grâce aux appels passés au Samu social cette nuit-là. Les associations déplorent « une augmentation de 20 % par rapport à l’année dernière », et la promesse de ne « plus avoir aucun enfant à la rue » – exprimée en novembre 2022 par Olivier Klein, alors ministre délégué au Logement – « toujours non tenue », ou du moins « pas durablement ».
Des chiffres inquiétants, et qui pourtant ne sont que parcellaires. De nombreuses familles n’ont « pas ou plus » recours au 115, d’autres vivent dans des squats ou des bidonvilles et les hébergements d’urgence – qui n’ont d’urgence que le nom tant ils sont souvent tristement pérennes – sont la plupart du temps des chambres d’hôtels, où la vie de famille est impossible. Autant de situations contraires aux droits fondamentaux des enfants, nous explique Manuel Domergue, le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre.
Bassori Traoré a porté plainte contre le conseil départemental auprès du procureur de la République de Coutances en mai 2023. Il estime qu’il a été délaissé par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) en raison de sa nationalité étrangère. La Ligue des droits de l’Homme s’est associée à sa plainte.