Dans le petit village de Saint-Sérotin, dans le département de l’Yonne, le lieu de vie de l’association Pollen existe depuis 2006. Il accueille des mineur·e·s non accompagné·e·s (MNA) et leur enseigne le français.
Chaque lieu de vie est destiné à un public en particulier. Celui-ci est destiné exclusivement à des jeunes étranger·ère·s, non accompagné·e·s, et qui ne parlent pas ou très peu le français. Or c’est toute l’urgence de leur situation, comme l’explique François Conan, le fondateur de ce lieu de vie : “Un jeune qui arrive après 16 ans doit prouver avant ses 18 ans qu’il a intégré une formation qualifiante depuis au moins six mois. Mais quand certains ne parlent pas du tout la langue, c’est très court.” Les jeunes entament donc un apprentissage accéléré du français.
Non, non, non… ailleurs, ça se passe bien…
On l’oublie parfois, l’accueil des migrant·e·s peut se passer dans de bonnes conditions…
Au Brésil, pourtant l’un des régimes les plus populistes du monde, des initiatives militantes -soutenues par les services officiels gouvernementaux- rendent possibles et efficaces l’accueil et l’intégration des nouveaux arrivant·e·s étranger·ère·s.
Des journalistes d’Arte Journal rapportent…
À voir (2min 40)
Samedi 18 décembre 2021, 14 h 30 : Journée internationale des migrant·e·s
Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.
Nous appelons à la mobilisation générale.
Pour l’avenir.
Pour la liberté.
Pour l’égalité des droits.
Pour la solidarité.
À Nîmes et dans le Gard, nous appelons à la solidarité plus particulièrement avec :
• Les familles étrangères en attente d’un titre séjour, laissées sans droit malgré la loi, ainsi que celles de la rue Pierre Sémard ou d’ailleurs qui luttent pour leur régularisation et leur droit au logement ;
• Les mineur·e·s non accompagné·e·s, pour un accueil inconditionnel et respectueux des droits de l’enfant, contre la pratique des tests osseux ;
• Les étranger·ère·s qui subissent les refus au guichet, la multiplication des récépissés de courte durée et le non-respect par la Préfecture des règles d’examen des dossiers et des délais ;
• Les femmes étrangères victimes de violence et doublement pénalisées.
Guide de bonnes pratiques en matière d’évaluation de la minorité et de l’isolement
Ce guide a été élaboré en décembre 2019 dans le cadre d’un groupe de travail pluri-partenarial, avec le concours du ministère de la Justice, du ministère des Solidarités et de la Santé, du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.
Il s’adresse aux professionnel·le·s susceptibles d’avoir à connaître la situation des personnes se présentant comme mineur·e·s non accompagné·e·s (MNA)
Découvrir la nouveauté ici
L’accompagnement des mineur·e·s non accompagné·e·s dits “mineur·e·s isolé·e·s étranger·ère·s” (ANESM, 2017)
L’Agence Nationale de l’Évaluation et de la qualité des établissements et Services sociaux et Médico-sociaux (ANESM) a publié ces recommandations de bonnes pratiques professionnelles à propos de la Protection de l’Enfance.
Ces recommandations sont notamment les références légales utiles pour l’évaluation des activités et de la qualité des prestations délivrées par les établissements et services.
Elles constituent de repères propres à guider les professionnel·le·s dans leurs pratiques face aux spécificités de l’accompagnement des mineur·e·s non accompagné·e·s. Chaque équipe et chaque structure les adapteront en fonction de leurs missions, de leurs moyens financiers, humains et techniques, des partenariats formalisés à leur disposition.
À lire ici (PDF)
Migrations : le manque de solidarité délétère de l’UE
Dans un rapport publié mardi, l’Institut Jacques Delors regrette le déficit de «dynamique politique» de l’Union européenne sur les migrations et l’asile, et demande de l’ambition à Emmanuel Macron qui prendra les rennes de l’UE en janvier.
Impasse à Lesbos, tensions à la frontière Pologne-Bélarus, naufrage au large de Calais… L’actualité tragique aux frontières de l’Europe rappelle – faute de consensus entre les États-membres – les manquements des politiques européennes en matière de migrations. Surtout lorsqu’il s’agit de les traiter sous l’angle de la solidarité. Pourtant, au total, plus de 50 000 personnes auraient trouvé la mort aux frontières de l’Europe depuis 1993.