Auteur : Ados sans frontière

Lieux de rencontre et d’échanges

Su Casa

L’ancien restaurant “Le Baobab” est désormais un tiers-lieu alimentaire géré par la Croix-Rouge. Il offre un accueil inconditionnel et propose midi et soir un repas gratuit, dans les conditions de restauration classique.

Café d’Anaïs

Ados sans Frontière tient une permanence au Café d’Anaïs chaque 2e mardi du mois, de 17h à 19h.

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Darmanin ne fera pas sa loi !

Nous voulons plus que jamais être solidaires envers les personnes qui dans notre pays, jour après jour, sont discriminées, sont criminalisées, sont expulsées.
A l’approche du débat sur l’immigration , notre vigilance doit être à 100 pour 100 intacte, restons mobilisé·e·s, nos luttes doivent continuer, les immigré·e·s sont des composantes essentielles à notre monde.

Rassemblement samedi 29 avril 2023 à 10h30 devant le palais de justice – Esplanade, à Nîmes.

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Uber et compagnies : les travailleurs sans papiers toujours en bout de chaîne

Lorsque l’on évoque le capitalisme de plateforme, vient immédiatement en tête le nom d’une entreprise : Uber. En une dizaine d’années à peine, le modèle qu’elle incarne a su s’imposer dans les habitudes de consommation de millions de consommatrices et de consommateurs à travers le monde, inspirant à la fois fascination et répulsion au regard de l’ébranlement que son développement a provoqué dans les secteurs d’activités concernés.
Des milliers de travailleurs « indépendants » exercent leurs activités pour le compte de ce type de plateforme sans la protection du statut de l’emploi : il n’est alors plus question de droit du licenciement, d’accès à l’assurance-chômage et au régime salarié de la sécurité sociale, de règlementation en matière de temps de travail ou de salaire minimum, de droit aux congés payés, etc. Les faibles rémunérations (parfois à peine plus d’1 € la course) imposent de fait aux travailleurs les plus précaires une mise à la tâche sans relâche, parfois sept jours sur sept, sans que cela leur offre la garantie de manger à leur faim.

Un article de Barbara GOMÈS
(Maîtresse de conférences à l’Université d’Avignon)
paru dans la revue « Plein droit », n°135 (2022-4)
À lire ici

Reporté mais pas abandonné, le projet de loi immigration en pleine confusion

Il suscitait des remous depuis son annonce il y a près d’un an. Le projet de loi portant sur l’asile et l’immigration, porté par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, devait arriver en séance publique au Sénat (après avoir été présenté en commission) mardi 28 mars. Son examen a d’abord été repoussé, dans le contexte de la mobilisation contre la réforme des retraites et des violences policières ; avant qu’Emmanuel Macron, lors de son allocution aux JT de 13 heures de France 2 et de TF1 le 22 mars, n’annonce son report et son découpage « en plusieurs textes ».
« Ce n’est pas le moment aujourd’hui de mettre sur la table des textes inflammatoires », a déclaré le chef de l’État, tout en précisant qu’il ne comptait pas enterrer le projet de loi pour autant, s’agissant d’un « grand sujet d’inquiétudes, d’interrogations, d’inconfort pour les Français ». Dans le Journal du dimanche du 2 avril, le ministre de l’intérieur a réaffirmé le souhait que ce texte revienne à l’ordre du jour du Parlement le plus vite possible, vantant des mesures « indispensables » et « très populaires », ainsi qu’une politique ferme contre l’immigration irrégulière.

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