“La Métropole (de Lyon) abandonne des mineur·e·s isolé·e·s à la rue”.
C’est par ces mots qu’un collectif d’habitant·e·s du quartier de la Croix-Rousse, dans le 4e arrondissement de Lyon, a souhaité dénoncer une situation “qui n’a malheureusement plus rien d’exceptionnel”.
Pour venir en aide à certain·e·s migrant·e·s installé·e·s dans des tentes au niveau de la montée de la Grande Côte, ce collectif nommé “collège sans frontières” a décidé lundi dernier d’occuper des appartements “vides depuis des années”, appartenants aux HCL place Chardonnet.
“Le squat n’est pas une solution pour des mineur·e·s isolé·e·s mais face à l’inaction des pouvoirs publics, c’est la moins mauvaise que nous ayons trouvée”, précisent les militant·e·s.
Catégorie : Actualités
Le rapport qui contredit les idées reçues : les immigrés ne coûteraient quasiment rien à l’État
L’OCDE affirme que l’impact sur les comptes publics est faible dans un rapport rendu ce jeudi 28 octobre.
Des chiffres face aux idées reçues. En faisant le ratio entre les contributions versées par les immigrés et les dépenses publiques que leur consacre l’État, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que ce coût s’équilibre et peut même s’avérer positif, dans une étude publiée ce jeudi 28 octobre, très scrutée à l’approche de l’élection présidentielle.
Plus d’infos
Voir aussi le rapport de 2013 (PDF)
Pour un arrêt de la maltraitance des personnes exilées à Calais
150 associations (dont Ados sans Frontière) nationales, régionales et locales, expriment leur soutien aux revendications des grévistes de l’église Saint-Pierre à Calais, réclamant la fin immédiate des traitements
inhumains et dégradants contre les personnes exilées dans cette zone frontalière.
Face aux conditions de vie indignes des personnes exilées à Calais, Philippe, Anaïs et Ludovic ont entamé une grève de la faim depuis le lundi 11 octobre à l’église Saint-Pierre de Calais.
Les revendications des trois grévistes de la faim :
• Suspension des expulsions quotidiennes et des démantèlements de campements durant la trêve hivernale
• Durant cette même période, arrêt de la confiscation des tentes et des effets personnels des personnes exilées
• Ouverture d’un dialogue citoyen raisonné entre autorités publiques et associations non mandatées par l’État, portant sur l’ouverture et la localisation de points de distribution de tous les biens nécessaires au maintien de la santé des personnes exilées.
Communiqué de presse (PDF)
Pétition (plus de 44 300 signataires à ce jour)
Sommet Afrique-France à Montpellier : 8 sans papiers du collectif de la marche des solidarités arrêtés par la police
Dans le cadre du contre sommet Afrique-France, la marche des solidarités a organisé un déplacement en train sur Montpellier. Une vingtaine de militant·e·s est donc arrivée, ce midi, à la gare TGV Montpellier Sud de France.
À leur descente du train, 8 sans papiers du collectif se sont faits arrêter par la police et ont été conduits au commissariat central de Montpellier. 8 personnes en situation irrégulière en France. Ces dernières venaient pour manifester contre le sommet Afrique-France avec une délégation demandant justement la régularisation des sans papiers.
Pour Muriel Ressiguier, députée LFI de l’Hérault, ces arrestations sont “inacceptables, indignes et scandaleuses”. La parlementaire parle elle de 10 interpellations.
“Ce qui se passe ici est choquant. Être sans papiers, ce n’est pas être un criminel. Arrêter 7 ou 10 sans papiers, à Montpellier, au moment où se tient le nouveau sommet Afrique-France, parce que ces gens venaient manifester pour le contre-sommet, c’est un message extrêmement inquiétant envoyé à l’Afrique”.
Contre-sommet Afrique-France à Montpellier du 6 au 10 octobre 2021
Accueil des exilés : en Italie, une condamnation indigne
Son modèle d’accueil et d’intégration avait fait le tour du monde, avant de s’effondrer sous les attaques de l’extrême droite. Domenico Lucano, ex-maire de Riace, en Calabre, vient d’être condamné à plus de treize ans de prison par la justice de son pays.
Avec une violence inouïe, la justice italienne vient de signer la fin d’un modèle d’accueil des réfugiés, qui fut pourtant célébré dans le monde entier : celui de la petite ville calabraise de Riace. Son artisan, Domenico (dit « Mimmo ») Lucano, maire de 2004 à 2018, vient d’être condamné par le tribunal de Locri (Calabre) à une peine « lunaire et exorbitante », selon son avocat, qui fait appel : treize ans et deux mois de prison.