Catégorie : Mobilisation

Squat de la rue Pierre Semard à Nîmes : restons mobilisé·e·s après la décision d’expulsion !

Depuis septembre 2019, des familles avec enfants et d’ origines diverses  occupent, avec le soutien d’associations nimoises, des logements qui étaient vides et délaissés. Ces 11 familles étaient toutes sans solution de (re)logements, parfois à la rue littéralement. Les 2 batiments qu’elles occupent appartiennent à la société ICF, société de HLM liée à la SNCF. Ces bâtiments sont voués à la démolition pour un projet urbain à long terme.

La société ICF ayant saisi la justice, un jugement en date du 10 décembre 2021 prononce la décision irrévocable d’expulsion de ces 11 familles.

Nous avons besoin de tous et toutes les militant e s soucieux et soucieuses de ne pas laisser 11 familles être mises à la rue sans solution de relogement. Pendant que les militants associatifs envisagent diverses démarches -en dernier recours-, nous devons aussi envisager que l’expulsion se tienne concrètement d’un jour à l’autre. A ce titre, vous avez, Madame, Monsieur, un rôle à jouer en acceptant d’être averti.e.s par nos soins afin de venir assister à l’expulsion. L’impact de votre présence peut attirer l’attention de la presse et des forces de l’ordre et encourager les autorités préfectorales à trouver une solution rapide de relogement des 11 familles.

Si vous acceptez notre démarche, nous vous serions reconnaissants de nous donner un numéro de téléphone pour que nous vous avertissions de l’expulsion dès que nous en aurions connaissance.

Vous pouvez laisser ce numéro à  apti.nimes@gmail.com ou au tel du DAL : 07 68 28 16 51

Lire le communiqué du collectif de soutien : ici (PDF)

Samedi 18 décembre 2021, 14 h 30 : Journée internationale des migrant·e·s

Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.
Nous appelons à la mobilisation générale.
Pour l’avenir.
Pour la liberté.
Pour l’égalité des droits.
Pour la solidarité.

À Nîmes et dans le Gard, nous appelons à la solidarité plus particulièrement avec :
• Les familles étrangères en attente d’un titre séjour, laissées sans droit malgré la loi, ainsi que celles de la rue Pierre Sémard ou d’ailleurs qui luttent pour leur régularisation et leur droit au logement ;
• Les mineur·e·s non accompagné·e·s, pour un accueil inconditionnel et respectueux des droits de l’enfant, contre la pratique des tests osseux ;
• Les étranger·ère·s qui subissent les refus au guichet, la multiplication des récépissés de courte durée et le non-respect par la Préfecture des règles d’examen des dossiers et des délais ;
• Les femmes étrangères victimes de violence et doublement pénalisées.

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Lyon : des habitants de la Croix-Rousse ouvrent un squat pour les mineur·e·s isolé·e·s

“La Métropole (de Lyon) abandonne des mineur·e·s isolé·e·s à la rue”.
C’est par ces mots qu’un collectif d’habitant·e·s du quartier de la Croix-Rousse, dans le 4e arrondissement de Lyon, a souhaité dénoncer une situation “qui n’a malheureusement plus rien d’exceptionnel”.
Pour venir en aide à certain·e·s migrant·e·s installé·e·s dans des tentes au niveau de la montée de la Grande Côte, ce collectif nommé “collège sans frontières” a décidé lundi dernier d’occuper des appartements “vides depuis des années”, appartenants aux HCL place Chardonnet.
“Le squat n’est pas une solution pour des mineur·e·s isolé·e·s mais face à l’inaction des pouvoirs publics, c’est la moins mauvaise que nous ayons trouvée”, précisent les militant·e·s.

Pour un arrêt de la maltraitance des personnes exilées à Calais

150 associations (dont Ados sans Frontière) nationales, régionales et locales, expriment leur soutien aux revendications des grévistes de l’église Saint-Pierre à Calais, réclamant la fin immédiate des traitements
inhumains et dégradants contre les personnes exilées dans cette zone frontalière.
Face aux conditions de vie indignes des personnes exilées à Calais, Philippe, Anaïs et Ludovic ont entamé une grève de la faim depuis le lundi 11 octobre à l’église Saint-Pierre de Calais.
Les revendications des trois grévistes de la faim :
Suspension des expulsions quotidiennes et des démantèlements de campements durant la trêve hivernale
• Durant cette même période, arrêt de la confiscation des tentes et des effets personnels des personnes exilées
Ouverture d’un dialogue citoyen raisonné entre autorités publiques et associations non mandatées par l’État, portant sur l’ouverture et la localisation de points de distribution de tous les biens nécessaires au maintien de la santé des personnes exilées.

Communiqué de presse (PDF)
Pétition (plus de 44 300 signataires à ce jour)

Sommet Afrique-France à Montpellier : 8 sans papiers du collectif de la marche des solidarités arrêtés par la police

Dans le cadre du contre sommet Afrique-France, la marche des solidarités a organisé un déplacement en train sur Montpellier. Une vingtaine de militant·e·s est donc arrivée, ce midi, à la gare TGV Montpellier Sud de France.
À leur descente du train, 8 sans papiers du collectif se sont faits arrêter par la police et ont été conduits au commissariat central de Montpellier. 8 personnes en situation irrégulière en France. Ces dernières venaient pour manifester contre le sommet Afrique-France avec une délégation demandant justement la régularisation des sans papiers.
Pour Muriel Ressiguier, députée LFI de l’Hérault, ces arrestations sont “inacceptables, indignes et scandaleuses”. La parlementaire parle elle de 10 interpellations.
“Ce qui se passe ici est choquant. Être sans papiers, ce n’est pas être un criminel. Arrêter 7 ou 10 sans papiers, à Montpellier, au moment où se tient le nouveau sommet Afrique-France, parce que ces gens venaient manifester pour le contre-sommet, c’est un message extrêmement inquiétant envoyé à l’Afrique”.

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Le Puy-en-Velay : les parents d’accueil de Madama placés en garde à vue et perquisitionnés

Convoqués par la police aux frontières, Véronique de Marconnay et Eric Durupt se sont rendus à la gendarmerie de Loudes. Là, les parents d’accueil de Madama, le jeune Malien aujourd’hui clandestin, ont été placés en garde à vue séparément de 8h du matin jusque dans l’après-midi.
Ensuite, leur domicile a été perquisitionné sous leurs yeux. Leurs ordinateurs (outils de travail des deux enseignants) et un téléphone portable ont été saisis.
Selon ces organisations, c’est la première fois, en France, qu’une famille qui accueille des mineur·e·s isolé·e·s sur décision d’un juge des enfants est poursuivie pour complicité de faux, usage et détention de faux… en l’occurrence les papiers d’identité de Madama, qu’ils affirment venir de l’État civil défaillant du Mali.

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