Mineur·e·s isolé·e·s, mineur·e·s en danger…

La loi française exige la mise à l’abri inconditionnelle des mineur·e·s.
Elle n’est pas appliquée par le Conseil Départemental qui en est responsable.
Conséquence : depuis plusieurs mois, une vingtaine de mineur·e·s isolé·e·s restent à la rue chaque soir à Nîmes, en errance, en danger.
Nous demandons simplement que soit appliquée la Loi.

Manifestation le mercredi 8 juin 2022, à 11 heures
devant le Conseil Départemental, 3 rue Guillemette, à Nîmes

à l’occasion du dépôt par les associations, de la mise en demeure de la Présidente du Conseil Départemental pour application de la Loi.

RESF / LDH / ASF / APTI / CIMADE / DEI /
Africa Liberté / Amnesty International Nîmes / Continuons ensemble / Réfugiés Bienvenus / Trampoline.

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Un campement place de la Bastille pour alerter sur le sort des mineur·e·s isolé·e·s

L’association ” Utopia 56 Paris ” a installé samedi, place de la Bastille, à Paris, un campement destiné à une trentaine de mineur·e·s isolé·e·s afin d’alerter sur la situation de ces jeunes migrant·e·s à la rue, a constaté une journaliste.
Des tentes individuelles s’alignaient à côté d’un barnum, une installation qui devrait rester en place « pour une durée illimitée », selon un communiqué de l’association d’aide aux migrants Utopia 56. « L’objectif, c’est de demander la création de structures d’accompagnement et d’hébergement pour les mineur·e·s isolé·e·s », a expliqué Pierre Mathurin, coordinateur d’Utopia 56 Paris.

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Les «carences» de l’État

C’est un cri d’alarme.
Dans une tribune, publiée ce vendredi, une soixantaine d’associations (dont la Cimade, Médecins du monde et Ados sans Frontière) coordonnées par la Ligue des droits de l’homme ont appelé les autorités françaises à mieux «protéger» les mineur·e·s isolé·e·s présent·e·s sur le territoire.
À quelques semaines des élections législatives, elles dénoncent les remises à la rue régulières de mineur·e·s étranger·ère·s ces dernières années et appellent les candidat·e·s à s’engager.

De quoi s’agit-il ?
Lorsqu’un·e mineur·e étranger·ère arrive sur le territoire français, il·elle doit se déclarer auprès de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Il incombe ensuite au département concerné de réaliser une évaluation, afin de déterminer si la personne est réellement mineure. En 2017, selon un rapport sénatorial portant sur l’année précédente, le taux de refus à l’issue de cet entretien avoisinait les 50 % (de 20 à 80 % selon les départements). « Aujourd’hui, on constate que ce taux de refus est plutôt autour des 70 % sur le plan national, avec un basculement à partir de 2017 », estime Paul Garrigues, co-animateur du groupe travail sur les questions du droit des étranger·ère·s à la Ligue des droits de l’homme.

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Mineur·e·s isolé·e·s : une soixantaine d’associations tirent la sonnette d’alarme

Face au nombre croissant d’enfants migrants qui se retrouvent à la rue faute de prise en charge, Médecins du monde, la Cimade ou encore le Syndicat de la magistrature appellent dans un manifeste à des mises à l’abri immédiates et demandent aux futurs députés une loi assurant le « respect de la présomption de minorité ».

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Les “ni…-ni…” : à Paris, comme ici, des jeunes à la rue… Dénoncer, réagir, interpeller…

Des jeunes migrants évacués d’un camp informel ont été refoulés la semaine dernière d’un centre d’hébergement en région parisienne dès leur arrivée, rapporte l’association Utopia 56. Du jamais vu, selon les militants associatifs. Sans toit ni solutions, ces adolescents en attente de la reconnaissance de leur minorité devant un juge dorment actuellement dans un square parisien.
Les 30 jeunes n’ont pas pu dormir au chaud à cause de leur statut administratif : ce sont des mineurs en recours. En d’autres termes, ils attendent la décision d’un juge qui décidera s’ils sont mineurs – et donc pris en charge par le département – ou majeurs – ils devront alors se débrouiller seuls, sans ressources financières et sans accompagnement social.

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