Migrations : le manque de solidarité délétère de l’UE

Dans un rapport publié mardi, l’Institut Jacques Delors regrette le déficit de «dynamique politique» de l’Union européenne sur les migrations et l’asile, et demande de l’ambition à Emmanuel Macron qui prendra les rennes de l’UE en janvier.
Impasse à Lesbos, tensions à la frontière Pologne-Bélarus, naufrage au large de Calais… L’actualité tragique aux frontières de l’Europe rappelle – faute de consensus entre les États-membres – les manquements des politiques européennes en matière de migrations. Surtout lorsqu’il s’agit de les traiter sous l’angle de la solidarité. Pourtant, au total, plus de 50 000 personnes auraient trouvé la mort aux frontières de l’Europe depuis 1993.

Plus d’infos

Samedi 11 décembre : Paniers solidaires, la dernière cantine de l’année

La dernière cantine solidaire de l’année, toujours sous forme de paniers solidaires à emporter, se déroulera le samedi 11 décembre. Se tiendra également un petit marché de Noël, avec des friandises concoctées par les familles.
Les paniers sont à commander à l’avance par mail (refugies.bienvenue.nimes@laposte.net), avant le 10 décembre, et à retirer de 10h30 à 13h au :

(Attention ! Changement d’adresse !)

9 rue de Saint-Gilles
NÎMES

Au menu de ce repas international :
Pain Farsi
Stalichni (salade russe)
Pilaf ouzbek
Bûche de Noël arménienne

Prix libre et solidaire comme toujours. Pensez à apporter vos récipients !

“De la planète des humains”, un documentaire de Giovanni Cioni

Fuori Consorso, Festival international du film de Locarno, 2021

Alternative dangereuse à la ligne ferroviaire qui relie Vintimille à Menton, le chemin montagneux semé de précipices qui contourne la frontière italo-française mérite le surnom de « sentier de la mort ». Des antifascistes l’empruntèrent autrefois, mais aussi des juifs persécutés. Des migrant·e·s s’y aventurent aujourd’hui…

À regarder ici

Lyon : des habitants de la Croix-Rousse ouvrent un squat pour les mineur·e·s isolé·e·s

“La Métropole (de Lyon) abandonne des mineur·e·s isolé·e·s à la rue”.
C’est par ces mots qu’un collectif d’habitant·e·s du quartier de la Croix-Rousse, dans le 4e arrondissement de Lyon, a souhaité dénoncer une situation “qui n’a malheureusement plus rien d’exceptionnel”.
Pour venir en aide à certain·e·s migrant·e·s installé·e·s dans des tentes au niveau de la montée de la Grande Côte, ce collectif nommé “collège sans frontières” a décidé lundi dernier d’occuper des appartements “vides depuis des années”, appartenants aux HCL place Chardonnet.
“Le squat n’est pas une solution pour des mineur·e·s isolé·e·s mais face à l’inaction des pouvoirs publics, c’est la moins mauvaise que nous ayons trouvée”, précisent les militant·e·s.

En Italie du Sud, la tomate a un prix : l’exploitation des travailleurs migrants

Exploitation, habitat indigne, insécurité administrative, emprise de la mafia, c’est le quotidien des travailleurs agricoles africains qui ramassent les fruits et légumes en Italie et notamment la tomate dans la région de Basilicate, au sud du pays.
Aux conditions d’accueil qui attentent à leur dignité humaine, les travailleurs agricoles sont souvent soumis au caporalato, ce système mafieux d’intermédiation entre l’agriculteur et le travailleur agricole. Outre de mettre les parties en relation, le “caporal” fournit également le transport du travailleur jusqu’au champ, sa nourriture et fait parfois fonction de gestionnaire ghetto au sein desquels se développent diverses activités criminelles comme la prostitution ou le trafic de drogue.
La tomate, c’est une histoire où tout le monde exploite celui qui est en dessous de soi dans la filière : le travailleur agricole par l’agriculteur, l’agriculteur par l’industrie de transformation, l’industrie de transformation par la grande distribution désormais entre les mains de fonds d’investissement.

À lire, à écouter