Auteur : Ados sans frontière

HALTE AU MASSACRE À GAZA ! CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT

RASSEMBLEMENT
SAMEDI 28 OCTOBRE à 16h
avenue Feuchères à Nîmes

Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires contre la Bande de Gaza. L’offensive menée par l’État d’Israël contre la population de la Bande de Gaza, ses habitations, ses infrastructures est d’une violence sans précédent.

Nous condamnons les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens, crimes qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes dont des centaines de femmes et d’enfants. Comme tout peuple opprimé, le peuple palestinien a le droit de résister, mais rien ne peut excuser tels actes. Ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Chaque vie compte autant qu’une autre à nos yeux. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage, comme nous continuons d’exiger la libération des 5200 prisonniers politiques palestiniens, à commencer par ceux en détention administrative. Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, dont celles de l’UNRWA, des universités, des hôpitaux détruits. On compte plusieurs milliers de morts dont une très forte proportion d’enfants, un nombre incalculable de blessé-e-s, et des centaines de milliers de personnes déplacées qui se trouvent sans abri. Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité, les médicaments et la nourriture manquent cruellement. Déjà durement touchée, la population de la Bande de Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire majeure. Ce sont des crimes de guerre et qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants de la Bande de Gaza, au nombre de 2,2 millions.

Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France DOIT porter la voix de la paix.

Lire le communiqué relayé par l’APTI Nîmes (PDF)

Rassemblement à la Maison Carrée pour la défense des droits des mineur.e.s étranger.ère.s

Près de 140 personnes dont des mineurs étrangers dits non accompagnés, sans toit et privés de formation ont participé à un rassemblement sur les marches de la Maison Carrée, inscrite à l’Unesco. Le rassemblement était organisé par la coordination jeunes exilés en danger qui rassemblent plusieurs associations (Cimade, LDH, RESF, ASF, Apti, Ami, DEI, Trampoline, Secours catholique, La clé des mots, Attac, le CCFD-réfugiés…).

Lire l’article du Midi Libre
Lire l’article de France Bleu

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Rassemblement autour des MNA (Mineur.e.s non accompagné.e.s)

La Coordination Nîmoise Jeunes Exilés en Danger (CNIJED) organise le samedi 30 septembre 2023 à 11H sur les marches de la Maison Carrée un grand rassemblement avec les MNA pour dénoncer la situation dramatique que vivent ces jeunes au quotidien.
À Nîmes, de nombreux jeunes sont en attente à la rue ; d’après un comptage réalisé par RESF grâce à l’aide de jeunes eux mêmes :

  • une soixantaine de primo arrivants qui se présentent tous les matins devant le Conseil Départemental pour une mise à l’abri (mais seuls, 4 sont pris par jour, 5j/7).
  • entre 40 et 50, après un refus de reconnaissance de minorité par le Conseil Départemental, en recours auprès des Juges pour Enfants.
    Tous ces jeunes, autour de 100, sont laissés sans hébergement, sans prise en charge par les pouvoirs publics.
    Cette situation est alarmante : mise en danger des jeunes, incompréhension de la population, précarité de la vie quotidienne…
    Et évidemment pas de scolarisation pour tous ces jeunes, quel que soit leur âge.
    La situation est malheureusement semblable dans la plupart des départements, les associations de bénévoles sont débordées et certaines arrêtent leurs activités refusant de continuer à pallier les manques des pouvoirs publics, Conseil Départemental et État, par ailleurs dénoncés par la Défenseure des Droits et d’autres instances internationales, dont l’UNICEF…

Cette situation est très préoccupante.
Venez nombreux – nombreuses les soutenir, ils sont en détresse.

Samedi 30 septembre 2023, 11h
Maison Carrée – Nîmes

Aller à l’école : le combat des mineurs isolés sur le territoire français

Un nouveau rapport publié le 20 septembre 2023 par l’UNICEF France révèle qu’en raison de nombreux obstacles administratifs, juridiques et budgétaires, le droit à la scolarisation des mineurs non-accompagnés présents sur le territoire français est gravement entravé. Ces enfants et ces jeunes peuvent ainsi perdre jusqu’à trois ans de scolarité ; l’équivalent de 3000 heures de cours.
En France, les mineurs non-accompagnés (MNA)(1) sont près de 25 000. Leur prise en charge est assurée par les services de la protection de l’enfance, sous la responsabilité des Conseils départementaux qui ont l’obligation de leur apporter un soutien matériel, psychologique et éducatif, notamment en leur garantissant l’accès à la scolarité et à la formation.
Cependant, le rapport « Je suis venu ici pour apprendre : garantir le droit à l’éducation des mineurs non accompagnés » publié aujourd’hui par l’UNICEF France, indique que l’accès de ce public à l’école est loin d’être garanti. En effet, l’analyse des pratiques des Conseils départementaux et des services de l’éducation nationale révèle de nombreux freins dans le parcours des MNA pour accéder à l’école, alors qu’elle représente un lieu de sécurité et une source d’espoir pour l’avenir.

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