Catégorie : Mineur·e·s non accompagné·e·s

« Si on veut qu’ils s’intègrent, il faut leur donner des bases » : en Gironde, cinq lycées accueillent une classe dédiée aux jeunes mineurs non accompagnés

En 2023, en France, 19 370 mineurs non accompagnés ont été confiés à l’aide sociale à l’enfance. Des jeunes qu’il faut intégrer, former. D’où le lancement par l’Éducation nationale, en janvier 2024, d’une expérimentation dans cinq établissements de Gironde d’unité pédagogique pour élèves allophones arrivants non ou peu scolarisés avant (UPE2A-NSA).
Un test concluant puisque reconduit.

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Aller à l’école, un droit non respecté pour des jeunes mineurs

Une quinzaine de mineurs non accompagnés ou en famille ont manifesté devant la direction de l’Inspection académique à Marseille pour la seconde fois de l’année.
“On veut aller à l’école, à l’école ! ” crache le porte-voix. Rythmé par des percussions, le chant d’un petit groupe de mineurs non accompagnés (MNA) est dirigé vers l’Inspection académique. Ils espèrent bien être reçus afin que la situation d’attente dans laquelle ils se trouvent prenne fin.

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Jeunesses africaines en exil, un podcast en 4 épisodes sur les MNA

La Série Documentaire donne la parole aux Mineurs Non Accompagnés (MNA) originaires d’Afrique subsaharienne. Au terme d’un voyage long et dangereux, ils butent en France sur un parcours semé d’embûches pour être reconnus mineurs et aller à l’école.

1 : Quitter les siens, conjurer le destin
On les appelle les bozayeurs, ces jeunes africains qui quittent leur pays pour tenter leur chance ailleurs. Les motifs de leur départ sont multiples et imbriqués. Seule une minorité d’entre eux parvient en Europe après un long et dangereux voyage. (ici)

2 : Trier, évaluer, la fabrique du mineur non accompagné
Logique de tri, courroie de transmission du contrôle migratoire, la détermination de la minorité et de l’isolement qui offre une protection aux jeunes étrangers arrivés en France est toujours plus décriée, un déni de minorité contraire aux engagements de la France. (ici)

3 : Ni mineurs, ni majeurs, des enfants à la rue
Sans aucuns droits, c’est le sort réservé aux jeunes dont on n’a pas reconnu la minorité et dans l’attente d’un recours auprès du juge des enfants. Ils sont des centaines à la rue à Paris et commencent à s’organiser politiquement. (ici)

4 : L’école, l’ultime refuge
Les Mineurs Non Accompagnés (MNA) attendent des mois, parfois des années, pour accéder à leur vœu le plus cher : l’école. Orientés le plus souvent dans des filières professionnelles, certains, comme Mohammed et Mamadou, se lancent dans de longues études. (ici)

Aller à l’école, le combat difficile des mineur·e·s non accompagné·e·s

L’association Droit à l’école a pour finalité la scolarisation des mineur·e·s exilé·e·s et isolé·e·s en France, non encore pris·es en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), dans une école de la République. Car l’éducation est un droit pour chaque mineur·e, quels que soient ses origines ou son parcours.
Tant que leur minorité n’a pas été reconnue, les mineur·e·s isolé·e·s étranger·e·s n’ont pas accès à l’éducation.
Pour les aider, l’association @droitalecole leur propose des cours de maths et de français. 80 élèves sont accueilli·e·s chaque année ; parmi eux, certains dorment à la rue.

Écouter le reportage (France-Inter)

École sans Frontières à Alès : Des lycéens donnent des cours de français à des mineurs non-accompagnés

Pendant quinze jours, des mineurs non-accompagnés vont améliorer leur français grâce aux conseils de lycéens, en stage ou en mission d’intérêt général. Une initiative de l’association École sans frontières à Alès. L’occasion pour les jeunes de s’ouvrir à une autre culture et de créer des liens.

Plus d’infos (France Info)

Les tentes de l’association Rosmerta évacuées à Avignon

Des bénévoles de l’association Rosmerta et des jeunes migrants se sont installés sous des tentes, mardi soir, devant les locaux de l’aide sociale à l’enfance, boulevard Limbert à Avignon. Ils dénoncent la non prise en charge de huit jeunes réfugiés, reconnus mineurs par la justice.
Le préfet a demandé leur évacuation dans la soirée.

Plus d’infos (France Bleu Vaucluse)