Migrants : «Jeunes majeurs étrangers : une situation absurde»

Dans une tribune collective, plus de 440 élu·e·s locaux·ales interpellent l’État sur la question des jeunes migrant·e·s. Un trop grand nombre d’entre elles·eux, qui ont fait l’effort de s’intégrer grâce au soutien des institutions et de collectifs, se voient refuser un titre un séjour.
Ici, un apprenti migrant soutenu par un boulanger en grève de la faim pour appuyer sa demande de titre de séjour. Là, un jeune poète migrant menacé d’expulsion accompagné par un collectif de soutien citoyen. Là encore, douze élèves d’un même lycée professionnel pour lesquels un collectif de « Patrons solidaires » et d’enseignant·e·s s’est mobilisé… Les exemples sont multiples de ces jeunes, soutenu·e·s par des institutions et collectifs, qui se voient délivrer, par l’État, une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) à leur majorité.
Ces jeunes, femmes et hommes, sont arrivé·e·s en France comme mineur·e·s non accompagné·e·s. Certain·e·s ont été reconnu·e·s mineur·e·s et sont pris·es en charge par l’Aide sociale à l’enfance dans la construction d’un parcours de vie, dans leur scolarisation et leur formation professionnelle grâce, notamment, à des dispositifs spécifiques pour élèves allophones.

Lire la suite (PDF)

Samedi 23 octobre : Cantine solidaire au Prolé !

Cette cantine, qui signe aussi la dernière journée où la cour du Prolé sera ouverte, se fera sous deux formes possibles :

Repas à déguster sur place à partir de 12h30, suivi d’un après-midi en musique avec les musiciens du groupe Faço Djingui (à partir de 14h)

Paniers à emporter chez vous et à venir retirer à partir de 12h30 au Prolé.

Au menu de ce repas 100% sénégalais, en partenariat avec l’association AMMF (Association des Migrantes et Migrants de France) :

Aloko (Friture de bananes plantain)

Mafé de poulet (Poulet à la sauce cacahuètes, accompagné de riz)

Dégué (Dessert au mil et fromage blanc)

Les paniers sont à commander à l’avance en cliquant sur ce lien (ici) ou par mail (ici) et à retirer le samedi 23 octobre, à partir de 12h30 au :
Prolé
20 rue Jean Reboul
NÎMES

Prix libre et solidaire comme toujours.
Pensez à apporter vos récipients !

Pour tout renseignement : 06 11 91 92 35 (Pénélope)

Philippe Bertrand & Carnets de campagne du 18/10/2021 : l’aide aux MNA à Paris

L’équipe de France-Inter s’est rendue au siège de La Casa, à Paris, une association qui a vu le jour en pleine crise sanitaire, ce qui l’a forcé à entrer de plein fouet dans l’action d’urgence.
La Casa est une association d’aide aux mineur.e.s non-accompagné.e.s et aux exilé.e.s, qui s’attache à trouver des solutions d’hébergement pour elles.eux et s’engage à les soutenir dans leurs parcours administratif et juridique.

Podcast de l’émission
Plus d’infos

Sommet Afrique-France à Montpellier : 8 sans papiers du collectif de la marche des solidarités arrêtés par la police

Dans le cadre du contre sommet Afrique-France, la marche des solidarités a organisé un déplacement en train sur Montpellier. Une vingtaine de militant·e·s est donc arrivée, ce midi, à la gare TGV Montpellier Sud de France.
À leur descente du train, 8 sans papiers du collectif se sont faits arrêter par la police et ont été conduits au commissariat central de Montpellier. 8 personnes en situation irrégulière en France. Ces dernières venaient pour manifester contre le sommet Afrique-France avec une délégation demandant justement la régularisation des sans papiers.
Pour Muriel Ressiguier, députée LFI de l’Hérault, ces arrestations sont “inacceptables, indignes et scandaleuses”. La parlementaire parle elle de 10 interpellations.
“Ce qui se passe ici est choquant. Être sans papiers, ce n’est pas être un criminel. Arrêter 7 ou 10 sans papiers, à Montpellier, au moment où se tient le nouveau sommet Afrique-France, parce que ces gens venaient manifester pour le contre-sommet, c’est un message extrêmement inquiétant envoyé à l’Afrique”.

Plus d’infos

Le Puy-en-Velay : les parents d’accueil de Madama placés en garde à vue et perquisitionnés

Convoqués par la police aux frontières, Véronique de Marconnay et Eric Durupt se sont rendus à la gendarmerie de Loudes. Là, les parents d’accueil de Madama, le jeune Malien aujourd’hui clandestin, ont été placés en garde à vue séparément de 8h du matin jusque dans l’après-midi.
Ensuite, leur domicile a été perquisitionné sous leurs yeux. Leurs ordinateurs (outils de travail des deux enseignants) et un téléphone portable ont été saisis.
Selon ces organisations, c’est la première fois, en France, qu’une famille qui accueille des mineur·e·s isolé·e·s sur décision d’un juge des enfants est poursuivie pour complicité de faux, usage et détention de faux… en l’occurrence les papiers d’identité de Madama, qu’ils affirment venir de l’État civil défaillant du Mali.

Plus d’infosPétition

Urgence Pauvreté(s) : Semaine du 11 octobre et Samedi 16 octobre, Place Saint-Charles, 9h30-17h

Les associations du réseau ANAIS (dont Ados Sans Frontière fait partie) et leurs bénévoles proposent une journée de mobilisation inter-associative et citoyenne.
Outre cette journée-phare du 16 octobre avec tables rondes et ateliers participatifs, la semaine précédente verra se tenir tout une série de micro-évènements ; conférences-débat, ciné-débat, spectacle One Woman Show sont au programme.

Plus d’infos (PDF)