Le Centre Régional de Formation Professionnelle (CRFP) est une association loi 1901. Elle propose une action de formation LECTIO (financée par la Région Occitanie) axée sur une consolidation des compétences de base : communication, calcul, informatique. Formation gratuite, elle s’adresse à tous les publics de plus de 16 ans, maîtrisant globalement la langue française (niveau A1, CECRL), d’une durée d’environ 200 h, avec des modalités adaptatives selon les publics. Les entrées en formation ont lieu chaque semaine (entrée et sorties permanentes). Une information collective est organisée chaque semaine, le mardi à 8h30, au 12 rue Régale, 30000 NÎMES
Fuir des violences sexuelles, et les subir de nouveau sur sa terre d’accueil. Cette récurrence des exactions subies par les femmes migrantes, le docteur Jérémy KHOUANI, médecin généraliste l’a constatée au fil de ses consultations dans une maison de santé à Marseille. Une étude publiée par la revue The Lancet confirme en chiffres ce que voient les médecins dans leurs cabinets : une surexposition spectaculaire des femmes migrantes aux violences sexuelles sur le sol français. Ces femmes sont particulièrement vulnérables. Et si elles le sont, c’est notamment parce qu’elles ont dû fuir leur pays, qu’elles ne parlent pas français, qu’elles sont en proie à une instabilité administrative, et très isolées. Si l’absence de logement stable aggrave la vulnérabilité, une victime sur trois -dans l’étude marseillaise- était au moment de son agression hébergée dans le dispositif national d’accueil – qui ne constitue donc pas une protection.
Les damnées de la mer – Femmes et frontières en Méditerranée, Camille Schmoll, Éditions de la découverte, 20€ (version numérique 14,99€)
Incidence of sexual violence among recently arrived asylum-seeking women in France (ici)
L’association de solidarité avec les migrants a inauguré ses nouveaux locaux qu’elle possède entièrement et ouvre une nouvelle page de son histoire. Rosmerta rue du Pasteur, c’est fini ! Depuis le 31 octobre, l’association d’accueil de mineurs isolés et familles en exil dispose de son propre lieu appelé « La Maison de Rosmerta », située avenue de la Trillade dans Avignon extra muros. « Après près de 5 ans de réquisition citoyenne, après deux mois d’intenses travaux, de rangement, de tri, de nettoyage, ce mardi tous les habitants et habitantes de Rosmerta ont passé leur première nuit dans leur nouvelle maison ! », s’est réjouie l’association dans un post Facebook, remerciant tous les bénévoles et personnes impliquées dans ce renouveau.
Après cinq années de poursuites judiciaires pour « délit de solidarité », un éleveur de poules, Cédric Herrou fait reconnaitre dans la Constitution le « principe de fraternité ». Depuis, il a changé son monde, il s’est dépossédé de sa terre pour en faire une terre commune et fonder, avec Marion Gachet, la communauté Emmaüs Roya (première communauté Emmaüs agricole du monde) qui ouvre la possibilité d’offrir un cadre de vie à des personnes précaires en toute situation, même « irrégulière ». C’est une réponse à tous ceux qui préfèrent construire des murs plutôt que des ponts. Une histoire à échelle locale et universelle par ses dimensions humaines, sociales, politiques et écologiques. Une aventure joyeuse et palpitante au rythme de l’impressionnante capacité de résilience des personnages qui la font vivre par leur puissance de travail, leur sens de la débrouille, leur volonté inébranlable, leur courage inventif… Des personnages perpétuellement régénérés par une analyse de la société à partir de leur situation, pleine d’intelligence, de lucidité, d’ironie, de drôlerie aussi, sur une région, un pays, un continent, un monde et une époque.
Depuis le début des années 2000, et de façon de plus en plus systématique avec le déclenchement, en 2011, de la guerre en Syrie, l’Union européenne se barricade, sous l’égide de Frontex, son agence de protection des frontières. En parallèle, elle délègue à des tiers la gestion de sa politique migratoire, les pays de transit constituant un maillon essentiel dans cette stratégie, notamment la Turquie, avec laquelle elle a conclu en 2016 un accord assorti d’une aide financière importante. Tournant ainsi le dos à l’esprit, et parfois à la lettre, du droit international sur les réfugiés, les Européens font pression sur des pays comme le Niger ou la Serbie pour qu’ils retiennent les migrants sur leurs territoires. Mais en accordant un tel prix politique à empêcher l’arrivée de migrants, l’Europe prend un risque : celui de s’exposer au chantage.
RASSEMBLEMENT SAMEDI 28 OCTOBRE à 16h avenue Feuchères à Nîmes
Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires contre la Bande de Gaza. L’offensive menée par l’État d’Israël contre la population de la Bande de Gaza, ses habitations, ses infrastructures est d’une violence sans précédent.
Nous condamnons les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens, crimes qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes dont des centaines de femmes et d’enfants. Comme tout peuple opprimé, le peuple palestinien a le droit de résister, mais rien ne peut excuser tels actes. Ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Chaque vie compte autant qu’une autre à nos yeux. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage, comme nous continuons d’exiger la libération des 5200 prisonniers politiques palestiniens, à commencer par ceux en détention administrative. Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, dont celles de l’UNRWA, des universités, des hôpitaux détruits. On compte plusieurs milliers de morts dont une très forte proportion d’enfants, un nombre incalculable de blessé-e-s, et des centaines de milliers de personnes déplacées qui se trouvent sans abri. Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité, les médicaments et la nourriture manquent cruellement. Déjà durement touchée, la population de la Bande de Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire majeure. Ce sont des crimes de guerre et qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants de la Bande de Gaza, au nombre de 2,2 millions.
Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France DOIT porter la voix de la paix.